Succombez aux charmes déjanté et intense des films de la thématique Mad Japan de Carlotta Films
Déstabilisant. Déjanté. Violent. Mais surtout culte. L’événement Mad Japan du 5 février de Carlotta Films nous offre l’opportunité de découvrir ou découvrir trois œuvres intenses, violentes, souvent d’une sombre poésie. Rassurez-vous si vous avez raté Mad Japan, Carlotta Films nous permet de découvrir ces petites merveilles en Blu-ray.
Commençons notre plongée déstabilisante dans l’univers de Mad Japan, par la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda. La douce Migiwa Saeki et son grand buveur de mari travaillent comme pêcheur dans un petit village au bord de la mer. Récalcitrant à un projet immobilier et témoins d’un meurtre Keisuke se fait tuer. Laissée pour morte Migiwa va se livrer à une folie meurtrière, une vengeance implacable et sanglante.
Ce premier film proposé en Blu-ray par Carlotta Films est disponible pour la première fois dans nouvelle restauration 2K. En regardant la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda j’avais en tête les chansons de la cultissime actrice Meiko Kaji : Urami Bushi et the Flower of carnage. De plus je n’ai pu m’empêcher de faire le lien avec certains rôles de cette actrice. Dont dans La Femme scorpion avec le même côté légèrement subversif.
Bien que ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films porte bien son nom. A savoir la Vengeance de la sirène il est pourtant d’une grande beauté picturale. De même il est empreint d’une certaine poésie plus ou moins sombre.
Cette œuvre de Toshiharu Ikeda commence sur une note légère. Cependant la menace, la tension ne sont jamais loin. Durant ce passage, nous sommes dans un karaoké. Un homme chante dos à nous. S’ensuit une variation de point le public en arrière-plan est flou.
Keisuke est déjà fin saoul. Une fois la chanson finit, il rejoint un groupe d’amis. Eméché et énervé Keisuke s’installe avec eux. Il s’écrit avec véhémence « je ne veux pas vendre mon terrain. Je suis opposé au parc d’attraction ». Puis Keisuke s’emporte contre Sohei. Ce dernier incarne en partie ce contre quoi il se bat en tant que l’enfant pourri gâté de l’empire Miyamoto.
A noter la beauté picturale de certains plans de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films. S’ensuit une scène extérieure, au cœur de la nuit deux silhouettes s’avancent vers nous. Dans un effet rappelant plus ou moins le clair obscur.
Sohei raccompagne Keisuke chez lui tout en tentant de le ramener à la raison. Cela sans résultat. Ainsi Keisuke s’écrit « C’est lamentable de pouvoir être acheté si facilement par des entreprises ». Il ne pense pas si bien dire. Durant ce passage Keisuke est dur avec Sohei.
A noter la beauté picturale parfois teintée de poésie de certains plans de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda. Plus précisément des plans aquatiques. Ceux-ci démontrent toute la maîtrise de l’image du réalisateur.
Ainsi durant un plan de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films on voit le soleil filtré à travers l’eau. A ce moment précis, nous entendons pour la première fois la mélodie obsédante et mélancolique associée à Migiwa. Celle-ci lui sert de leitmotiv.
S’ensuit une succession de plans sous-marins d’une grande beauté. Parmi ceux-ci on voit le fond d’un bateau. Puis on aperçoit Migiwa plongeant de plus en plus profondément. Parallèlement à cette scène le titre apparaît. On ne pouvait rêver mieux pour l’illustrer.
La caméra suit la nageuse et son évolution sous l’eau. Cela à travers une succession de plans. Mais aussi à travers l’emploi d’une caméra subjective. Nous voyons à travers les yeux de Migiwa. Peu après le pécheur la remonte.
A ce moment dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films, c’est encore dans le temps de l’innocence. Peu après dans la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda on aperçoit un autre plan d’une grande beauté picturale.
Durant celui-ci, on discerne le bateau de Keisuke perdu au cœur de la pénombre dans l’immensité de la mer. A son plus grand étonnement, il voit au loin un autre bateau avec un pécheur. Selon lui c’est bien trop loin de tout pour pêcher quelque chose.
C’est à partir de ce moment dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films que tout va peu à peu basculer. Cela avant d’atteindre son paroxysme et mener à la vengeance implacable de Migiwa. Ainsi on entend un bruit de moteur. Ce moment de quiétude est brusquement interrompu.
S’ensuit une alternance de plans, avec d’un côté le bateau à moteur arrivant à vive allure et de l’autre Keisuke les mettant en garde : « attention il y a des filets ». Tout à coup un projecteur illumine l’image. Suivie d’une une sorte de caméra subjective, à sa plus grande stupeur et horreur le bateau de l’autre pêcheur explose.
Peu après dans la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda, Keisuke rapporte à son responsable l’accident ou plutôt le meurtre dont il a été témoin. Migiwa tente de le ramener à la raison. S’ensuit une engueulade, le responsable les sépare et déclare qu’il va se renseigner. Malheureusement pour Keisuke et heureusement pour nous, il fait des vagues et c’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.
De nouveau on peut observer dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films un plan d’une grande beauté picturale. Dans un plan large, on voit l’immensité de la mer et au loin une tour d’observation soulignant son importance.
S’ensuit un plan à l’intérieur, l’inspection ne correspond pas aux attentes. Durant ce passage on retrouve différents protagonistes ou plutôt investisseurs. Le projet auquel Keisuke est opposé est évoqué. De même une piste est donnée sur l’identité du mort.
Petit à petit dans la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda, la menace se fait de plus en plus sentir, se rapproche. Peu après on assiste à une scène des plus lourde de sens si l’on peut dire. A nouveau Keisuke est fin saoul.
Après avoir été ramené chez lui par Seiho. Nous le retrouvons couché sur le sol. D’humeur sombre il demande à Migiwa « Qu’est-ce que tu ferais si je mourrais ? ». Celle-ci répond ironique « j’épouserai un homme qui ne boit pas ».
Cette scène nous est restituée à travers une alternance de plans. Tout en vaquant à ses occupations Migiwa le rassure « je plaisante ». Lui fin saoul lui répond « si tu fais ça je te hanterai ». Finalement Migiwa demande « et si c’est moi qui mourais ? ». Keisuke lui répond avant de sombrer dans l’inconscience « si quelqu’un te tuait. Tu ne mourrais pas t’en fait pas ». Avant de dormirait il déclare « Peut-être que ce n’était qu’un rêve ».
Peu après dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films nous retrouvons Migiwa sur la plage. Elle pose des offrandes devant une statue de Bouddha. Au loin Keisuke arrive en courant. Obsédé par le crime qu’il a vu, Keisuke propose de plonger pour prouver ses dires.
Au plan suivant de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda, nous assistons à une figure de mise en garde. Ainsi ils sont interpelés par trois hommes. Ceux-ci sont dos à nous « vous faites quoi ?» / « on sort le bateau ». « Mais ce n’est pas un jour de pêche ». S’ensuit un plan sur Keisuke inquiet.
La mise en garde se précise et semble de mauvais augure pour eux « Bouddha a saigné noir », « certains sont morts noyés (…) vous serez les prochains. Ne sortez pas ». Cependant et comme cela est souvent le cas dans ce genre de film. Tout comme dans les contes, ils n’en tiennent pas compte. Tous deux semblent pourtant inquiets voire tendus.
De nouveau dans la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda, nous retrouvons la beauté poétique et envoûtante des plans sous-marins. Ceux-ci sont associés au leitmotiv envoûtant de Migiwa. Nous la suivons dans ses évolutions aquatiques. Cela nous est restitué de nouveau à travers différents plans.
Cependant cette quiétude est de courte durée. Ainsi on voit un plan de Migiwa tirant sur la corde de toutes ses forces. S’ensuit un raccord regard. La corde reste lâche. Quelque chose cloche. Cela est restitué entre autres par l’absence de musique. La tension est palpable.
C’est à ce moment précis de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda que tout va basculer. Ainsi à travers une alternance de plans, on voit Migiwa. Puis dans une sorte de caméra subjective on aperçoit le cadavre de son mari jeté à l’eau. Tout deux sont reliés par une corde. Les images aquatiques donnent un petit côté irréel à cette scène.
Durant ce passage de ce Blu-ray par Carlotta Films le leitmotiv de Migiwa prend des accents plus sombres, des plus empathiques. Celui-ci est en adéquation avec ses émotions et avec la scène qui se déroule devant nos yeux. La tension est palpable. Migiwa est entraînée par le poids de son mari. Sa vie ne tient qu’à un fil ou plutôt une corde. Pour ne rien arranger les assaillants tire sur elle depuis le bateau pour finir le travail.
Tout au long de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda on note le brio du réalisateur et sa maîtrise de l’image comme de l’intrigue. Ainsi on assiste à une rupture de ton. On voit le plan apaisant à la nuit tombée d’un bateau vide. Sûrement celui de Keisuke et Migiwa perdu dans l’immensité de la mer. Sur terre l’enquête commence. Durant une séquence, on voit une voiture de police perdue dans l’immensité du village.
Peu après dans ce Blu-ray par Carlotta Films nous retrouvons Migiwa reprenant connaissance sur des rochers. Elle tire désespérément sur la corde comme pour sauver voire retrouver son mari. Déboussolée, choquée Migiwa regarde vers la tour d’observation au loin. Raccord regard. S’ensuit un plan limite déstabilisant soulignant l’importance de ce lieu. Nous partageons le désespoir de Migiwa perdue dans l’immensité du paysage d’une étonnante beauté.
De nouveau nous entendons son leitmotiv des plus empathique collant à ses émotions. Ce n’est cependant que ce début du cauchemar pour Migiwa. Parallèlement à cela nous voyons la voiture de police évoluer dans les rues. Tout semble s’acharner ou être contre Migiwa. Cette dernière va causer un tragique accident.
A noter parfois dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films un jeu sur la profondeur de champ. Cela dans une sorte de jeu du chat et de la souris. Ainsi la police évolue dans la ville. Une fois la voiture de patrouille passée. Migiwa sur le qui-vive va dans une cabine téléphonique. Elle trouve un allié en Seiho. Ce dernier lui conseille de trouver refuge sur l’île de Wakatano. Car Migiwa est recherchée. De plus ils complotent pour l’accuser du meurtre.
Les plans suivants de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda changent de ton. Ainsi, nous découvrons l’île de Wakatano peuplée majoritairement de prostituées. On voit des lumières colorées, une rue en effervescence. La caméra s’attache aux pas de deux femmes. Cela contraste avec Migiwa dont le visage est fermé. Elle est perdue dans ses pensées.
A partir de ce moment dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films Migiwa va être hantée par la mort de son mari. Elle n’aura de repos qu’une fois sa vengeance implacable accomplie. Cela est restitué à merveille par de multiples effets dont des images déstabilisantes.
Celles-ci donnent parfois l’impression de pellicule voire négatif inversé. Ainsi durant un moment la caméra subjective restitue son trouble quand son regard se porte sur un bateau de construction. Cet effet, cette sensation de hantise apparaît aussi dans des flashbacks du corps de son mari tombant dans l’eau.
De nouveau dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films on retrouve une figure de mise en garde. Une fois arrivée dans la chambre qui va lui servir de refuge. La femme l’hébergeant le met en garde « attention à fermer les volets s’il y a de la lumière. C’est dangereux ». On se doute que ce point aura certainement son importance.
Durant ce passage de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda nous ressentons de l’empathie pour elle. A noter l’interprétation magistrale de l’actrice dans un jeu tout en profondeur. La tension est palpable.
Un court instant de répit nous est donné à travers une sorte de contrepoint comique. Migiwa perdue dans ses pensées à la fenêtre de sa chambre est hélée d’en bas par une vieille femme. S’ensuit une alternance de plans, la femme ajoute « tu es réveillé. Suis-moi tu dois manger ».
L’intrigue se développe on s’attachant aussi au pas de Seiho. Qui on s’en doute et ce dès le début aura son rôle à jouer. Tout au long de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films la tension palpable et s’oppose à la beauté picturale des plans sous-marins.
Cependant en habile dramaturge le réalisateur se joue de nous. Ainsi nous observons de magnifiques plans sous l’eau. Quelqu’un plonge, cette fois-ci dans une piscine. Il s’agit de Seiho. Son père l’appelle. Il a besoin de lui. De même il semble cacher quelque chose. S’ensuit un insert du projet avec la compagnie d’électricité. Sohei commence à perdre ses illusions. On se doute qu’il devra choisir son camp.
Peu après dans la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda nous retrouvons Migiwa confrontée avec sa hantise et ses sentiments. Elle est inconsciente de ce qui se trame à extérieur. La musique est empathique.
A travers différents plans nous retrouvons Migiwa face à un miroir. Elle coupe ses cheveux. A noter le brio du réalisateur qui transparaît entre autres dans ce passage de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films.
Ainsi la caméra se rapproche. On aperçoit un jeu sur les reflets du miroir. Cette façon de filmer au plus près des sentiments restitue à merveille son trouble. S’ensuit l’insert de ciseau coupant des cheveux. A nouveau Migiwa est hantés par des flashbacks de la mort de son mari. Ceux-ci sont en noir et blanc illustrant son trauma. Peu après, elle allume une allumette et la pose dans le cendrier. Puis elle se saisit d’une mèche de cheveux et la brûle. S’ensuit un plan du visage en larme de Migiwa. Celle-ci semble plus que résolue.
Peu à peu dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films la tension se fait de plus en plus palpable. On se doute que l’affrontement ou tout au moins la vengeance se rapproche. De nouveau nous nous retrouvons chez Sohei et son père.
Le téléphone sonne le père décroche. L’interlocutrice ne veut pas donner son nom. Elle veut parler à son fils. Cette façon de filmer au plus près des sentiments ne s’attache pas uniquement à Migiwa. En entend son père et ses collègues parler d’aller sur l’île de Wakatano le lendemain. Sohei s’assoit sur le canapé. S’ensuit une caméra subjective, avec un plan déstabilisant de la piscine. Il est inquiet en apprenant cette nouvelle.
Durant ce passage de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda, la tension se fait de plus en plus palpable. Sohei s’éloigne. Plan sur son père. Ce dernier lui demande qui l’a appelé. S’ensuit un plan sur le visage crispé de Sohei suivi d’une variation de point. Face à nous le jeune homme est net. En arrière-plan le père est flou. Ce dernier insiste.
Au plan suivant de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films le visage de Sohei s’illumine « une fille pas facile à séduire ». Cela laissant peu de doute sur ses sentiments envers Migiwa. Même si on s’en doutait. Son père déclare « j’ai déjà entendu cette voix quelque part ». Sohei inquiet jette des regards en coin à son père. Peu après il se rapproche de lui. Son père fait le lien.
Durant ce passage de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films la tension est palpable. Son père déclare tentant de le manipuler « si c’est elle nous sommes dans le pétrin. Je ne sais pas si je pourrais te protéger ». Puis la mise on garde ou plutôt menace se fait plus précise « tu pourrais finir comme Keisuke ».
Peu après dans la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda nous retrouvons un plan sur le reflet de Migiwa dans un miroir. Elle a retrouvé sa planque. Pendant ce temps un bateau accoste. Sohei en descend.
A cet instant le rythme de la musique du leitmotiv de Migiwa est diffèrent créant une certaine tension. On s’interroge sur les intentions de Sohei. Cependant comme souvent dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films, nous retrouvons des plans d’une grande beauté picturale voire poétique. Ainsi on voit de splendides plans de l’île au crépuscule.
Au plan suivant de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda nous retrouvons Migiwa assise devant un miroir. Celle-ci se confie à Sohei. En arrière-plan, ce dernier descend les bouteilles d’alcool. La tension est de plus en plus palpable. Migiwa s’exclame « qui nous a fait ça ? ». Sohei est de plus en plus mal à l’aise.
Tout à coup elle déclare « une seule chose me vient à l’esprit ». S’ensuit une alternance de plans, sur le visage tendu de Sohei, puis sur le visage de Migiwa. Celle-ci continue ses confidences. A ce moment, Sohei est dos à nous. Tout comme Migiwa dont on croit le reflet. Elle ajoute « le visage de mon mari ». Un court instant en disant ses mots elle nous apparaît détendue voire ébaucher un sourire. Puis elle se rapproche de la fenêtre. Dehors c’est le déluge.
Durant ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films le réalisateur se joue de nous. Tout à coup, tout bascule Sohei la saisit par le cou. On a l’impression qu’il veut l’étrangler. Une fois au sol Sohei la relâche. Comme si tout cela n’était qu’une mauvaise plaisanterie.
Peu à peu dans ce passage de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda la tension érotique est de plus en plus palpable. Tout commence par un baiser. Puis ils font l’amour. On est loin d’un érotique surannée. Les images sont crues. De plus elles sont associées avec un effet de flou montrant sans trop en montrer. Cela n’est pas sans nous rappeler la Femme scorpion.
Peu après dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films l’île est au cœur de la tourmente. S’ensuit le plan d’un bateau accostant vue à travers la fenêtre de la chambre de Migiwa. Une fois à l’intérieur on assiste à nouveau à une figure de mise en garde.
Ainsi Sohei lui dit « il faut partir. Ta vie ne vaut rien pour mon père». Durant ce passage de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda, Sohei semble tiraillé, troublé voire jouer un double le jeu. S’ensuit un plan sur Migiwa le regard perdu dans le vide résigné.
Peu après dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films nous retrouvons Migiwa face à la tenancière. Celle-ci lui apprend que M. Mayamoto donne un banquet demain. Migiwa exprime son désir d’y participer. S’ensuit une alternance de plans entre la tenancière enthousiaste et Migiwa impassible ou plutôt déterminée. Sa vengeance est en marche.
C’est à partir de cet instant dans de la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda que tout va inexorablement basculer dans la folie meurtrière. Tout comme elle nous serons confrontés à la trahison, la violence et la brutalité. Cependant rien n’arrête Migiwa. Cette dernière commence sa vengeance. Aux scènes de nudité crues est associée la violence. Le sang gicle à flot la recouvrant totalement.
Dès ce moment dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films, on bascule dans le gore c’est une véritable boucherie. Cela pour notre plus grand bonheur. La mort est en marche. Une fois son premier meurtre fait Migiwa déclare « Mon amour tu peux reposer au paradis ».
La Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda porte bien son nom. Ainsi Migiwa plonge pour fuir l’île et poursuivre son œuvre destructrice. Cela est aussi visible dans une scène de vengeance aquatique dans une piscine. Cette lutte à mort est restituée à merveille par les vues sous l’eau alternant avec les plans en dehors de l’eau. Le leitmotiv de Migiwa contraste avec la violence des scènes de vengeance.
Ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films est tout à la fois haletant, oppressant, grandiose parfois d’une sombre poésie. Mais c’est aussi au-delà d’une histoire de vengeance, une histoire d’amour. Petit à petit dans la Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda on sombre dans la folie meurtrière avec elle. La montée en puissance de la vengeance est magnifiquement mise en scène par le montage. Dont dans des plans déstabilisants limites schizoïdes, mais surtout envoûtants.
Peu à peu dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films, Migiwa est comme hantée perdue. Elle s’est noyée dans sa soif de vengeance. Le sang coule à flots. La folie meurtrière tourne au bain de sang. Durant certains plans Migiwa recouverte de sang semble incarner à merveille la déesse de la vengeance.
A noter le brio de l’actrice Mari Shirato qui se donne corps et âme à son rôle. Qu’elle contraste entre la douceur, l’innocence du début et la froideur implacable de cette femme s’abandonnant totalement à sa vengeance.
Pour poursuivre votre plongée en immersion totale au cœur de cette œuvre et de la thématique Mad Japan, je vous invite à visionner les bonus de ce Blu-ray par Carlotta Films. On ne peut qu’être d’accord avec James Balmont dans le supplément intitulé « introduction à la musique de Toshiyuki Honda ». Quand il dit que « ce film est imprégné d’un profond sentiment de mélancolie et de tristesse ».
De même, la musique associée à certains plans dont ceux sous l’eau rend ce film tout à la fois « onirique, tragique et éthéré ». J’ai été plus que conquise par cette œuvre inspirée d’un manga que je vais m’empresser de lire.
La sélection Mad Japan de Carlotta Films diffusé au cinéma 5 février comprend aussi le décalé, mais surtout grandiose Crazy Family. Sur lequel j’ai déjà fait un article, plus précisément sur son Blu-ray. J’ai été agréablement surprise en découvrant que Yoshiki Arizono. L’inquiétant Masaki de Crazy Family jouait aussi dans le dernier film au cœur de Mad Japan.
A savoir le culte, décalé, absurde et gore Ichi the Killer de Takashi Miike qui mérite bien sa place dans la thématique Mad Japan. J’ai enfin pu voir cette œuvre d’un de mes réalisateur japonais préféré que j’avais découvert grâce à entre autres Audition.
Avant d’aborder l’œuvre en elle-même, je voulais aborder le casting outre Tadanobu Asano vue dans Vital de Shinya Tsukamoto voire dansThor. J’ai eu le bonheur de retrouver Shinya Tsukamoto en tant qu’acteur ici. Mais aussi le cultissime Susumu Terajima indissociable des films de Takashi Kitano.
Dans Itchi the killer de Takashi Miike, après la disparition d’un chef de gang de yakuzas avec une grosse somme d’argent. Son bras droit Kakihara pense qu’il a été enlevé par une bande rivale. Il laisse libre cours à ses instincts de psychopathe pour arriver à ses fins.
Durant sa traque le nom d’Itchi est sur toutes les lèvres. Les méthodes de ce tueur solitaire sont toutes aussi effroyables et gores que les siennes. Kakihara pense trouver en lui son égal ou un adversaire de choix.
Dès les premières minutes de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films on est scotché, subjugué par le brio du réalisateur et du montage. Cela est dû à un effet qui n’est pas sans nous rappeler Tetsuo. Ainsi on entend une musque dissonante que l’on pourrait être tente de voir comme le leitmotiv d’Itchi. Celle-ci est associée à des images déstabilisantes. Dont des vues à vive allure de différents plans d’une rue. Suivi d’un insert d’un vélo fendant la foule. S’ensuit ce que l’on pourrait prendre pour une caméra subjective.
Puis la caméra se centre sur un personnage en particulier. Au plan suivant de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films nous pénétrons dans une salle de jeu. Cependant cette œuvre démontre la maîtrise de l’image associée à une grande minutie. De nouveau nous sommes confrontés à des images déstabilisantes : effet rappelant un négatif, images en accélérées voire troubles ou effet saturé. Cela a un petit côté hypnotique voire vertigineux.
A l’intérieur nous retrouvons des hommes de main d’un gang de yakuzas. L’un deux s’inquiète de l’absence de leur boss. Celui-ci est seul dans une chambre avec une fille. Puis l’un d’eux s’isole pour répondre à un appel. On entend une respiration difficile associée à des sanglots. Il rassure son enfant « mais non je ne t’abandonnerais pas ». Nous nous doutons que cela sera peut-être une vaine promesse.
Accrochez-vous ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films est décapant, absurde, déjanté. De plus son réalisateur se joue de nos attentes. Ne serait-ce que sur l’identité d’Itchi. De même, cette œuvre multiple les fausses pistes et rebondissements.
Ainsi au plan suivant, on retrouve la musique dissonante associée à des plans déstabilisants. De nouveau on voit quelqu’un pédalant à vive allure. S’ensuit un insert d’un effet captivant. Celui d’une chaîne de vélo qui se transforme en une sorte de liquide. Puis le titre apparaît. A nouveau on retrouve le principe d’images déstabilisantes suivie d’une sorte d’arrêt sur l’image.
Tout à coup dans Itchi the killer de Takashi Miike un homme frappe une femme. A travers une alternance de plans on voit des pieds escaladant une rambarde. Parallèlement à cela à l’intérieur, l’homme continu à battre la femme. Ce dernier est inconscient de ce qui se déroule dehors.
Dès le début de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films le suspens et la tension sont intenses. Le réalisateur sait jouer sur nos attentes. De même il maîtrise tout à la fois le montage et son sujet. Bien que la scène soit violente. On note la virtuosité des images comme tout au long de cette œuvre.
Durant ce passage d’une violence cru, on alterne entre les scène à l’intérieur et celles montrant le jeune homme espionnant ce drame. Puis la caméra se rapproche du voyeur. Ce dernier est un témoin impuissant tout comme nous. Mais est-il vraiment comme nous ou ressent-il autre chose face à spectacle?
S’ensuit dans Itchi the killer de Takashi Miike un flashback rapide renvoyant à un souvenir qui le hante. Sous le coup de l’émotion son pied heurte un pot de fleurs. Insert suivi d’un gros plan sur le visage de l’homme violent qui se fige « qui est là ?». Fou de rage il se précipite dehors. A ce moment dans ce ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films la tension est palpable. Puis se relâche. Il n’y a pas personne.
Déstabilisant. Déroutant. Hilarant mais surtout culte avec parfois un petit côté schizoïde ce film est en chef d’œuvre. Peu après dans Itchi the killer de Takashi Miike nous sommes à l’intérieur d’une voiture occupée par trois hommes.
L’un d’eux nerveux se fait un fixe « pour avoir du courage ». Jijii ( Shinya Tsukamoto) lui dit « tu n’en auras pas besoin Itchi s’occupe de tout ». C’est la première fois dans cette œuvre de Takashi Miike qu’il est nommé. Dos à nous un homme à la place du conducteur est au téléphone. Jijji poursuit « tout ce qu’on fait pour le moment. C’est de passer derrière Itchi pour faire le ménage ».
Au plan suivant de cette œuvre magnifique et déjantée menée d’une main de maître part Takashi Miike. On voit la façade d’un immeuble. Tout à coup les lumières d’un appartement s’éteignent. Puis on entend un bruit étrange. Ce dernier est associé à des images déstabilisantes voire accélérées : visage criant, quelque chose fend l’air…
Tout au long de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Cette œuvre est haletante, déstabilisante. On ne sait jamais à quoi s’attendre. C’est un pur bonheur.
Au plan suivant ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films nous retournons dans la voiture. Le téléphone sonne. On entend des gémissements voire des pleurs. L’homme raccroche. « Allons-y ». S’ensuit dans Itchi the killer de Takashi Miike, un plan large des trois nettoyeurs vêtus d’étranges combinaisons. Ils pénètrent dans l’immeuble.
Attention âme sensible s’abstenir, ce film culte n’est pas pour vous. Ainsi une fois dans l’appartement nous sommes confrontés à l’œuvre macabre, absurde du tueur. C’est gore à souhait une vraie boucherie. Cependant on note comme souvent un petit côté absurde, décalé voire parfois grand-guignolesque.
Aussi l’un des nettoyeurs glisse dans une flaque de sang et tombe dans les boyaux et viscères. S’ensuit un plan de lui au sol avec organes et sang derrière lui. Il éclabousse ses collègues. Le sang gicle jusqu’au plafond. Une chose est sûre ça va saigner.
Peu après dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films on entend à nouveau la musique dissonante. Tout à coup en un instant l’appart apparaît comme neuf. Puis on voit un homme dos à nous. Il s’agit de Kakihara.
Ce dernier demande « qu’est-ce qui s’est passé ici ?». Puis il se tourne vers vous clope au bec. Son visage est couvert de cicatrices. De plus on aperçoit deux piercings au bord de ses lèvres. Ceux-ci maintiennent fermées les entailles élargissant sa bouche. Durant un moment l’image a un petit côté irréel limite poétique quand Kakihara fume, la fumée sort des entailles de sa bouche.
S’ensuit dans Itchi the killer de Takashi Miike un plan montrant ses interlocuteurs : des yakuzas. On reconnaît certains que nous avons vu dans le tripot. Kakihara reporte son attention sur un homme en particulier. Celui que nous avons vu parler au téléphone avec son enfant. Kakihara lui demande « vous ne savez pas où pourrait être le boss ? ».
A cet instant dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films un homme étrange fait son entrée avec un sablier. Ce dernier tient à peine debout. Il est bien encadré. Tous semblent fuir son regard. J’ai eu le bonheur de retrouver dans ce personnage Yoshiki Arizono (Masaki dans Crazy Family) toujours aussi inquiétant.
Ce dernier pense que le boss est parti avec la fille et l’argent. Alors que pour Kakihara c’est l’œuvre un autre gang. Cependant ils sont loin de se douter, tout comme nous qu’ils ne sont juste que les pions d’un machiavélique manipulateur.
Dans ce film doux dingue gore à souhait on fait la connaissance d’une joyeuse et déjantée galerie de freaks. Tous semblent avoir un part d’ombre. Tout au long de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films il nous faudra être des plus attentif et nous méfier des apparences.
De plus Itchi the killer de Takashi Miike nous invite à suivre plusieurs arcs narratifs, on suit plusieurs personnages. Cependant tout est lié. Rien n’est innocent dans cette œuvre exceptionnelle. Ainsi au plan suivant nous suivons Jijii (Shinya Tsukamoto). On entend une musique plus apaisante. Tout à coup on entend des sons rappelant ceux des jeux vidéo. Jijii ouvre une porte. Raccord regard, on voit dos à nous un jeune homme prostré devant un jeu vidéo. S’ensuit un insert de ses mains inertes sur la manette.
Au plan suivant de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films on assise à un changement de ton. On observe un homme et femme flirter. Cependant les propos de Karen sont parfois absurdes étranges voire dérangeants.
Tout à coup Kakihara suivi de ses sbires fait son entrée dans le club. Il est venu parler à Karen toujours dans le but de retrouver son boss. Sans gêne Kakihara s’assoie à leur table. Il ignore la présence de l’homme. Ce dernier au milieu est mal à l’aise. Selon Kakihara la disparition du boss est dû à un autre gang. Karen fait observer « tu lui as dédié ta vie que vas-tu faire ? ».
A cet instant dans Itchi the killer de Takashi Miike l’attention de Kakihara est attirée par une autre table des plus bruyante. Raccord regard ils s’amusent bien. Karen lui dit qu’à cette table se trouve un yakuza abonné aux basses besognes. Retour sur Kakihara qui les regarde intensément. Karen ajoute « c’est le meilleur ».
A ces mots dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films la caméra s’attarde sur un des hommes. Qu’elle n’est pas notre surprise de reconnaître Jijii. Il regarde Kakihara avec respect. Ce dernier lui demande de le tenir informé. Durant un instant l’image s’attarde sur Jijii dont le sourire est des plus crispé, forcé.
Comme souvent dans Itchi the killer de Takashi Miike le film change de ton. Nous sommes dans un restaurant. Un des serveurs fait preuve de maladresse. Il a l’air empoté, stressé. De retour vers les cuisines. Un autre employé pause en couteau devant le jeune homme. Puis il s’excuse hors champ auprès des clientes. Cela avant de revenir à la charge. Nous ressentons de l’empathie pour le jeune homme.
Durant ce passage de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films la tension est palpable. L’autre employé le harcèle « fait toi hara-kiri ». Plan sur le jeune homme pleurant à chaudes larmes. L’autre remet de l’huile sur le feu « je ne te pardonnerai que quand tu seras mort et enterré ».
Tout au long de ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films les personnages ont une part d’ombre. De plus ils sont pour la plupart plus complexe qu’ils ne laisseraient penser. Peu après dans Itchi the killer de Takashi Miike nous nous retrouvons au QG des yakuzas. Tous sont en effervescence, sauf Kakihara assis tranquillement derrière un bureau. Ils font leur rapport. Tout à coup la sonnerie de la porte retentit. Tous sont prêts à passer à l’action. Puis la tension se relâche quand l’un d’eux regarde à travers le judas. Caméra subjective nous reconnaissons Jijii.
De nouveau dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films on note la maîtrise de l’image, le brio du montage et du réalisateur. Ainsi nous retrouvons Jjii qui fait son rapport à un homme de main. En retrait sur un second plan Kakihara assiste dans l’ombre à la scène. Puis Jijii donne un nom.
A votre plus grande surprise Kakihara demande à Jjiii d’acheter des crevettes afin de cuisiner. Etonnement cela à quelque chose d’inquiétant dans la bouche de Kakihara. Ce qui sera confirmé au plan suivant d’Itchi the killer de Takashi Miike.
On y voit le visage grimaçant du suspect au supplice. J’ai eu le bonheur de retrouver dans ce rôle Susumu Terajima. S’ensuit un raccord regard, on voit à notre plus grande surprise Kakihara dos à nous préparer des tempuras.
Attention âmes sensibles s’abstenir nous sommes témoins d’une scène de torture des plus cruelle. Kakihara tout sourire à l’air de s’amuser ou d’y prendre plaisir. Durant cette séquence d’Itchi the killer de Takashi Miike on entend des bruits de chair qui se déchire des plus réaliste. Ces derniers font froid dans le dos. Cette séquence de torture est des plus violente.
Peu après dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films dans un plan d’ensemble nous retrouvons des hommes de main et Jijii. Ce dernier s’incline face à Kakihara. Dans une alternance de plan le suppliée s’écrit « putain mais tu es qui toi ? Je peux savoir ». Devant un Jijii des plus impassible. Peu à peu la scène de torture monte en cruauté et sadisme. Kakihara est prêt à tout pour retrouver son boss.
Peu à peu dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films la machiavélique machination prend forme devant nous. Tout repose sur un habile double jeu, un jeu sadique, mais surtout sur une vengeance machiavélique.
Itchi the killer de Takashi Miike est tout à la fois une œuvre magistrale et absurde. Ainsi on retrouve les deux complices de Jijii. Tous deux sont assis face à un poste de télévision. S’ensuit une figure de métacinéma. Sur l’écran on retrouve les images d’une caméra de surveillance montrant la scène de torture qui se déroule en direct. Tes deux sont choqués par les images.
Puis nous retournons sur place, l’homme torturé menace Kakihara. Ce dernier sourit et semble jouir de la situation. Quand tout un coup un groupe d’hommes plus précisément des yakuzas font leur entrée. Ils sont venus demander des comptes à Kakihara.
A cet instant dans ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films la tension est palpable. Cela s’illustre parfaitement dans un plan où l’on voit Funaki menacé Kakihara. Tandis que les hommes de Kakihara le menacent. On apprend qu’ils sont venus suite à un appel anonyme. Cela renforce l’idée de manipulation que nous ressentons depuis un moment.
A partir de ce moment dans Itchi the killer de Takashi Miike, tout bascule pour Kakihara et son équipe cela sans diminuer sa détermination à trouver son boss et surtout à se confronter à Itchi. La machination diabolique est en marche et la traque de Kakihara se poursuit. Un jeu de chat et de souris ultra violent commence dont il est difficile de savoir qui est vraiment le chat et qui est vraiment la souris.
Cette œuvre de Takashi Miike proposé en Blu-ray par Carlotta Films est tout à la fois dynamique, virevoltante, gore, violente, déstabilisante, mais aussi absurde, décalée. On n’a pas une minute de répit. Mais surtout on ne s’ennuie pas une minute, ainsi on ne sait jamais à quoi s’attendre. De plus on reconnaît la patte du maître. Une chose est sûre on a hâte de voir la confrontation de ces deux monstres de cruauté : Kakihara et Itchi.
Peu à peu nous sommes confrontés à une étrange et absurde galerie de personnages décalés. Mais surtout ce film proposé en Blu-ray par Carlotta Films va basculer dans la violence crue et le gore. Quand Itchi passe à l’attaque nous retrouvons son leitmotiv. De plus l’on peut évoquer la dualité de certains personnages.
Cependant dans l’ombre un marionnettiste machiavélique place ses pions attendant son heure. Petit à petit Itchi the killer de Takashi Miike devient encore plus gore. Cela donne souvent un côté absurde aux scènes violentes. De plus on est témoin de la montée en puissance de la violence.
De peur de vous gâcher votre plaisir, je préfère vous laissez découvrir cette œuvre exceptionnelle, gore, absurde mais surtout incontournable. Les bonus de ce Blu-ray par Carlotta Films sont des plus complets et captivants. Ceux-ci raviront les cinéphiles, fans de Takashi Miike ou d’Itchi.
Dans l’un des bonus de ce Blu-ray par Carlotta Films, Takashi Miike nous partage sa vision d’Itchi the killer et sa passion. Ce dernier déclare entre autres « je pense que la violence présente dans ce film est nécessaire ». De plus « je ne pense pas que la paix et l’amour soient opposés à la violence et au sexe ».
Au cœur des bonus de ce Blu-ray proposé par Carlotta Films l’interview d’Alien Sun (Karen) a captivé mon attention. Car je me suis rendu compte que ma vision de ce film entre en adéquation avec la sienne. Ce film inspiré d’un manga célèbre au Japon est selon elle « tellement violent, déjanté, marrant c’est space, c’est au-dessus de tout ». Bien qu’Itchi the killer de Takashi Miike soit violent il reste comique.
Concernant Takashi Miike selon Alien Sun : il sait mettre les acteurs en confiance et est des plus pointilleux. De plus voici sa vision d’Itchi the Killer « c’est un film amusant c’est une comédie, mais c’est aussi une histoire d’amour ».
Parmi les bonus de ce Blu-ray proposé par Carlotta Films nous retrouvons aussi une interview de Tadanobu Asano. Mais surtout j’ai eu le bonheur d’y retrouver un entretien avec Shinya Tsukamoto toujours aussi passionné et passionnant.
Durant ce bonus ce Blu-ray proposé par Carlotta Films, on apprend entre autres que « Takashi Miike nous a laissé une grande liberté lors du tournage ça nous a permis de faire ce que l’on voulait. Je ne sais pas si cette satisfaction est visible par les spectateurs ». Pour ma part je l’ai bien vue ou tout au moins ressentie. De même Shinya Tsukamoto parle de « l’instantanéité du jeu des acteurs ».
Tout au long des bonus ce Blu-ray proposé par Carlotta Films la part belle et donnée aux images qu’il s’agisse d’extraits de film ou d’images extraites du making-of. Ce dernier nous révèle l’envers du décor. Cela en mettant entre autres en parallèle les scènes du film et les images du tournage.
Le dernier bonus de ce Blu-ray proposé par Carlotta Films est consacré à Takashi Miike et la manga génération. On y apprend entre autres que « pour ma génération les mangas étaient importants ». De plus le producteur Elliot Tong nous confirme qu’Itchi the killer « est effectivement une histoire d’amour entre un sadique et un masochiste. Mais raconté dans l’univers classique des yakuzas ».
Découvrez trois perles rares du cinéma Japonais tout à la fois déjantées, violentes mais surtout cultes grâce à la thématique Mad Japan de Carlotta Films.
La Vengeance de la sirène de Toshiharu Ikeda. Blu-ray proposé par Carlotta Films. Prix : 20 €
Itchi the killer de Takashi Miike. Blu-ray proposé par Carlotta Films. Edition Prestige : 35 € ou Edition classique : 20€
Crazy Family de Sogo Ishii. Blu-ray proposé par Carlotta Films. Prix : 20 €
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