Prenez part à une enquête palpitante des plus décalée avec Au service Secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand

Un énigmatique mage italien prédit la mort d’une amie de la reine. Les seuls indices : elle serait vêtue de noir et associée avec de la musique. Piqué au vif, Marie-Antoinette décide de faire appel à un duo de choc. Celui-ci se compose de sa modiste Rose Bertin et de son coiffeur attitré Leonard Autier. Tous deux sont d’habiles enquêteurs, mais se vouent une haine farouche. Entre deux joutes verbales et insulte, ils vont devoir tout faire pour mener leur mission à bien.

Décapant. Palpitant. Intriguant. Voici les termes qui caractérisent le mieux Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric le Normand. Ce polar décapant et rafraîchissant proposé par Les Éditions de La Martinière nous entraîne au XVIIIe ainsi que dans les coulisses de Versailles.

Bien qu’Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand comporte des touches historiques. Ce qui prédominent, c’est l’humour et l’ironie associés à une enquête mystérieuse aux multiples rebondissements.

A noter le brio de l’auteur qui est le pro des jeux de mots et bons mots teintés de pop culture. Ainsi Au service secret de Marie-Antoinette nous fait immédiatement penser au titre d’un James Bond Au service secrets de sa majesté. En même temps, ce polar captivant et décalé met en scène deux agents secrets très spéciaux.

En ouverture de cette œuvre proposée par les Éditions de La Martinière la présentation des protagonistes rappelle les pièces de théâtre. Avec d’un côté les personnages réels présentés sous forme de portraits romancés associés à chaque fois avec des croquis.

Cela dans un style facile à lire et décalé que nous retrouvons tout au long de notre lecture de ce livre proposé par les Éditions de La Martinière. Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand s’ouvre sur le portrait de la reine.

Celle-ci m’a fait penser à son incarnation dans le film de Sofia Coppola. Ainsi « A peine devenue reine de France elle s’ennuie à mourir. (…) La mode et la nouveauté sont sa seule distraction ». « Jusqu’au jour où elle décide de créer son propre cabinet noir pour se mêler discrètement des affaires de France (…) et si possible éclaircir quelques mystères croustillants. Qui de mieux pour lui servir d’agents secrets que son coiffeur Leonard Autier et sa modiste Rose Bertin ». Ce duo de choc improbable oppose au sérieux de la modiste, Leonard un noceur invétéré. Tous deux sont contraint par la reine de faire équipe pour mener à bien des enquêtes captivantes et truculentes.

Le brio de l’auteur dans ce polar décalé proposé par les Éditions de La Martinière est de s’appuyer sur une base historique qu’il édulcore. Celle-ci sert de point de départ à une enquête riche en suspens et en humour.

Ces deux personnages haut en couleur ont réellement existé tout comme bien sûr Marie-Antoinette. Ils sont associés à des personnages inventés. Ceux-ci nous sont aussi rapidement présentés ou introduits dans ce polar captivant. Une fois les personnages présentés l’intrigue peut commercer.

Tout au long de notre lecture d’Au service secret de Marie-Antoinette Coiffeur pour drames il nous faut être des plus attentif. Frédéric Lenormand manie avec brio l’art des lettres : jeux de mots, bons mots et ironie émaillent l’intrigue.

Dans un premier temps, l’intrigue nous est donnée du point de vue de Rose Bertin. Nous sommes amenés à faire connaissance avec la modiste. Elle semble lasse car « la reine refait tout ce que je lui propose ».

Cependant cela change quand la modiste apprend que M. Imbert un fournisseur, qui lui a tapé dans l’œil, l’attend. Rose Bertin est tout à coup empressée. Sa première vendeuse insolente lui fait observer avec ironie. « Je croyais que les affaires de la reine passaient en priorité ». Une fois en sa présence elle s’exclame « on me préviens à l’instant de votre arrivée des têtes vont tomber ».

Tout au long de notre lecture de ce livre proposé par les Éditions de La Martinière l’auteur fait d’habile clins d’œil entre autres : aux faits historiques. Ainsi nous savons quelles têtes vont tomber durant la révolution.

Durant ce passage d’Au service de Marie-Antoinette de Frédéric le Normand Rose Bertin se prête à rêver à un éventuel rapprochement avec M. Imbert. Tout à coup la modiste est rappelée à la réalité par l’arrivée d’un carrosse royal. Rose Bertin se révèle fine observatrice et dispose d’un sens du détail développé. Ainsi la modiste fait des croquis à mains levé des différentes tenues des femmes du peuple qu’elle a pu observer sur le chemin.

C’est à ce moment précis de ce livre proposé par les Éditions de La Martinière que nous faisons connaissance avec la deuxième partie du duo de choc d’Au service secret de Marie-Antoinette Coiffeur pour drames.

Pour le moment Leonard n’a rien d’impressionnant. Ainsi Rose Bertin y retrouve le coiffeur qui finit sa nuit. Au sérieux de la modiste s’oppose le côté noceur évaporé du coiffeur. Pourtant tous deux se complètent à merveille lors de leurs enquêtes.

Peu après dans Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand on assiste à un passage cocasse, décalé. Tout au long de ce polar décapant l’italique nous donne accès aux pensées des protagonistes.

Plus précisément durant cette scène à celle du coiffeur. Il n’est pas dupe. Ses pensées sont entre ironie et humour décapant. Ainsi durant ce passage de ce livre proposé par les Éditions de La Martinière, Marie-Antoinette s’extasie devant les croquis de la modiste. Celle-ci y a reproduit différents exemples de pauvreté. Pris au dépourvu Rose a fait avec ce qu’elle avait sous la main ou a porté d’œil sur le chemin.

Cette scène est hilarante car à l’extase de Marie-Antoinette s’oppose l’ironie mordante du coiffeur. « Je n’air rien vue de pareil » / « c’est que vous n’avez jamais mis le pied dans les bas-fonds des mauvais quartiers ». Marie-Antoinette extatique poursuit « mes amis vont mourir de jalousie ! Je suis sûre qu’aucune ne possède rien de si charmant » / « mais les souillons de cuisine sûrement » pensa Leonard. Et j’en passe et des meilleurs, il y aura de nombreuses scènes amusantes et décalées.

Dans cette œuvre tout à la fois palpitante et hilarante, il ne faut rien enlever à l’intrigue policière qui est captivante. Elle nous tient en haleine jusqu’à la fin de façon décalée et rafraîchissante. Durant ce passage d’Au service secret de Marie-Antoinette Coiffeur pour drames de Frédéric Lenormand. On assiste à d’hilarants jeux de dupes. La reine nous apparaît comme une victime de la mode, superficielle limite évaporée. On ne peut s’empêcher de penser au film de Sofia Coppola.

Tout au long de ce livre proposé par les Éditions de La Martinière on assiste à des moments cocasses qui frôlent parfois le vaudeville. Ainsi qu’à de nombreux échanges décalés. Dont quand la comtesse d’Ossun entre en scène et informe sa majesté qu’il faut envisager une réduction des dépenses. Cette dernière durant ses apparitions apparaît comme la voix de la raison.

Frédéric Lenormand s’amuse et nous amuse tout au long d’Au service secret de Marie-Antoinette Coiffeur pour drames. Cela à travers des références plus ou moins masquées voire en se moquant gentiment de l’histoire. Voici pourquoi il nous faut être doublement attentif durant notre lecture. Cela afin de voir ses habiles clins d’œil, mais aussi pour déjouer les multiples fausses pistes et rebondissements.

Ainsi Marie-Antoinette le plus sérieusement du monde déclare « comme on m’a dit que le pays manquait de pain. J’ai fondé une boulangerie au Trianon. On ne sait pas de quoi demain sera fait ». Pendant ce temps là tous se gavent de brioche. Cela renvoie à une fausse citation célèbre attribuée à la reine. De plus on assiste à un moment d’une ironie mordante qui semble indissociable de cette enquête décapante. Ainsi Marie-Antoinette se lamente. Suite à cette période difficile, elle a dû renoncer à la majorité de ces coûteux passes temps. Ce qui pour la reine est un drame.

Tout au long de ce livre proposé par les Éditions de La Martinière l’histoire n’est jamais loin et est placée avec brio sous le coup de l’humour. Cependant parfois elle a de sombres accents quand on connaît les faits réels. De nouveau cela fait montre de l’ironie mordante et de l’humour décapant de l’auteur. Celui-ci s’est décidément plié en quatre pour nous livrer une intrigue énigmatique et hilarante.

Ainsi Marie-Antoinette fait observer « Louis dit que mes promenades mettaient la campagne en révolution ». Puis elle répète à nouveau le mot. Cela au plus grand étonnement de Rose. Celle-ci s’enquiert auprès d’une suivante « on a le droit de prononcer ce mot maintenant ». Ce à quoi la comtesse d’Ossun rétorque « oui depuis qu’il est à la mode. Aucune mode ne doit échapper à sa majesté même celle de la révolution ».

Cette dernière voire sa menace gronde en arrière-plan dans Au service secret de Marie-Antoinette Coiffeur pour drames de Frédéric Lenormand. Sans être réellement antipathique cette dernière nous apparaît superficielle, évaporée voire frôlant l’impertinence. Afin de rompre son ennui on lui dit de consulter Cagliostro un mage sicilien d’une grande renommée. Sa curiosité étant titillée elle décide d’assister à une de ses séances.

A noter tout au long de ce livre proposé par les Éditions de La Martinière le brio de l’auteur. Il mêle habilement la fiction et la réalité qu’il s’agisse de faits ou de personnages historiques. Intriguée par l’histoire j’ai fait quelques petites recherches en parallèle de ma lecture. A mon plus grand étonnement, j’ai découvert que Cagliostro a réellement existé.

Ce dernier entre autres a été emprisonné à la Bastille en 1784 emprisonné à la Bastille, car suspecté d’avoir pris part à l’affaire du collier de la reine. De plus et encore plus étonnant cet escroc avait prophétisé la révolution. Cette dernière gronde en arrière-plan dans l’intrigue d’Au service secret de Marie-Antoinette Coiffeur pour drames.

Dans cette œuvre son personnage est un escroc talentueux, énigmatique voire attachant. De plus il possède comme quasi tous les personnages de ce livre proposé par les Éditions de La Martinière un petit côté comique.

Une fois la de décision de se rendre à une de ses représentations prise. Marie-Antoinette donne une nouvelle mission pas si impossible que ça à ses agents très spéciaux. Rose et Leonard doivent lui concevoir un costume lui assurant l’anonymat.

Comme toujours dans Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand l’humour est décapant. On retrouve du second degré des bons mots acerbes et décapants parfois à la limite de l’irrévérence.

Marie-Antoinette devant se rendre dans un premier temps au cloître des Bénédictines. Fait cette observation « comme ça j’aurai rencontré le même jour le Diable et le bon Dieu ». Ce à quoi Rose fait observer un peu plus loin « que le plus commode eut été de lui fabriquer un costume d’impertinente qui n’aurait d’ailleurs rien eu d’un déguisement ».

De plus et pour notre plus grand bonheur les quiproquos et faux semblant sont multiples dans ce livre proposé par les Éditions de La Martinière. Ainsi Marie-Antoinette vêtue de son déguisement fait forte impression une fois arrivée au cloître.

Dans un premier temps, les nonnes sont surprises par l’apparence des plus sobre de la reine « comment les méchantes osent-elles l’accuser ainsi d’être frivole et dépensière ? ». Puis elles succombent inconsciemment au pêché d’orgueil. « Elles se félicitèrent d’avoir insufflé la raison et la tempérance dans cet esprit autrefois volage ». Et ce n’est qu’un des multiples exemples de situations rocambolesques et décapantes qui émaillent Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand et qui ponctuent cette scène.

Peu après dans ce livre proposé par Éditions de La Martinière nous entrons dans le vif du sujet. Cela bien que jusque-là on n’ai pas eu le temps de s’ennuyer. Nous allons assister à la séance de Cagliostro. Le mage italien mène un grand train de vie. De plus cet homme est entouré de mystère c’est « un concentré de secrets, de doutes (…) ».

Comme toujours dans Au service secret de Marie-Antoinette Coiffeur pour drames de Frédéric Lenormand on assiste à un passage truculent. Durant celui-ci le charlatan joue son rôle à merveille. Ce dernier prédit une suite de catastrophes se déroulant autour de la reine.

Voici la trame du récit située « une amie de la reine va être assassinée » bientôt le tueur frappera. « A moins qu’un héros se dresse pour l’empêcher ». On se doute déjà de l’identité de ce ou plutôt de ces héros courageux, mais surtout hilarants.

Durant ce passage de ce livre proposé par Éditions de La Martinière on assiste à son habile mise en scène. Cagliostro se révèle être un talentueux metteur en scène et acteur voire mentaliste ou tout au moins fin observateur. Cependant la comtesse d’Ossun n’est pas dupe.

Face à ce défi Marie-Antoinette cherche ses héros. « Cette mission était périlleuse, douteuse, probablement salissante. Pour la mener à bien il fallait (…) ne pas hésiter à mentir, à tricher, à dissimuler ses intentions, accepter de frayer avec n’importe qui, fréquenter les pires milieux (…) prêt à toutes les bassesses. Elle savait exactement à qui la confier ». Et nous aussi par la même occasion, même si ce portrait semble peu flatteur voire à la limite de l’insulte.

C’est au passage suivant d’Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand que notre duo de choc va entrer en action. Tous deux se vouent une haine sans borne. Ce qui entraîne des moments décalés, décapants, amusants emprunt d’ironie. Mais surtout cela donne lieu a de nombreux gags à répétition.

Tout semble les opposer dans ce livre proposé par les Éditions de La Martinière. Ce qui donne lieu à des combats de coqs et d’hilarantes joutes verbales. Cependant ils sont complémentaires et prêts à tout pour accomplir « cette mission royale ». A savoir découvrir l’identité de l’amie de la reine menacée. De même afin de déjouer le crime avant qu’il n’ait lieu.

A noter dans ce livre décapant et prenant proposé par Les Éditions de La Martinière le talent de l’auteur. Ce dernier joue de sa plume avec brio en nous plongeant dans une intrigue où suspens et humour s’associent à merveille. Les jeux de mots et l’humour sont partout présents il nous faut être attentif et prêt à tout moment à mourir de rire. Ainsi un des chapitres s’intitule « la cour sans miracle ».

Tout au long de notre lecture d’Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand on est happé par l’intrigue. Les choses se compliquent, on assiste à de multiples rebondissements. De nombreuses embûches et rencontres vont émailler cette mystérieuse et hilarante enquête. Ils devront se méfier de ceux qui les entourent et trouveront un inattendu allié de taille. Cela sous fond d’humour à répétition, de quiproquos. On semble être parfois proche du vaudeville.

Pour mener à bien cette captivante enquête au cœur d’Au service secret de Marie-Antoinette Coiffeur pour drames ces deux meilleurs ennemis vont devoir s’allier. De plus ils découvriront dans ce livre proposé par Éditions de La Martinière qu’être les agents de la reine n’est pas de tout repos et pourrait même se révéler mortelle.

Pendant ce temps Marie-Antoinette nous apparaît dans toute sa démesure, sa frivolité. Bien que cette œuvre soit une fiction qui mêle habilement suspens et humour. Nous notons des faits historiques souvent teintés d’ironie.

Ainsi Marie-Antoinette y est impopulaire. De plus en arrière-plan de l’intrigue de ce livre proposé par les Éditions de La Martinière on sent les prémices de la révolution. Ainsi la première vendeuse de Rose fait observer « Hier ils réclamaient du pain, à présent c’est l’égalité devant l’impôt. Demain ce sera l’égalité tout court et la tête de ceux qui la leur refusait ».

Une chose est sûre on ne s’ennuie pas un instant dans Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand. Je suis tombée sous le charme du style, mais surtout du duo de choc au cœur de cette intrigue. C’est pourquoi je me suis fixée comme objectif de lire le reste de leurs aventures.

Préparez-vous à mourir de rire en vous mettant Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand

Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand. Éditions de La Martinière. Prix 15,90 €.

Pour plus d’info : https://www.editionsdelamartiniere.fr/