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Faîtes plus ample connaissance avec Jeanne Seymour la reine bien-aimée grâce à Alison Weir

Jeanne Seymour d'Alison Weir. Collection les reines maudites. Éditions Hauteville. Photo: Philippe Lim
Jeanne Seymour d’Alison Weir. Collection les reines maudites. Éditions Hauteville. Photo: Philippe Lim

Rien ne semblait prédisposer Jeanne Seymour à son glorieux et tragique destin. Dans ses jeunes années, elle se voyait none. Cependant son destin était tout autre. Malgré tout, les drames et danger ne sont jamais bien loin. De même que les jeux de pouvoir et intrigues de cour qui sont tout aussi dangereux. Ainsi même son bonheur semble teinté de sinistres notes. Ainsi Jeanne Seymour devient la femme d’Henri VIII seulement 11 jours après l’exécution de son ancienne épouse Anne Boleyn.

Émouvant. Captivant. Enrichissant. Voici les termes qui caractérisent le mieux ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville. Alison Weir nous dresse le portrait de Jeanne Seymour : La reine bien-aimée. Cette œuvre est le 3e volume de la série de 6 romans consacrés aux épouses d’Henri VIII : « les reines maudites ». Il est intéressant de noter que ce souverain est comparé au sinistre Barbe bleue.

Ce portrait de femme nous invite à faire connaissance avec Jeanne Seymour. Celle-ci nous apparaît des plus sympathique. On ressent de l’empathie pour « cette personnalité pleine d’humanité et compatissante ». Elle est tour à tour « réfléchie et bienveillante ».

Ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville ainsi que Jeanne Seymour tranchent radicalement avec l’ouvrage précédent et la personnalité d’Anne Boleyn. Cependant cette dernière hante plus ou moins littéralement Jeanne Seymour d’Alison Weir.

Cette œuvre proposée par les Éditions Hauteville s’ouvre comme précédemment par les arbres généalogiques de la dynastie Tudor et en parallèle de celui la famille Seymour. Toutes deux sont au cœur de cette histoire consacrée à cette reine bien-aimée au demeurant assez énigmatique.

La première partie s’intitule « une certaine jeune femme ». Ce portrait de Jeanne Seymour tracé par Alison Weir s’ouvre sur les jeunes années de notre héroïne. Elle appartient à un foyer aimant et heureux. Ses parents « progressistes pensaient que les jeunes femmes avaient avantage à savoir lire et écrire ».

Dès le début de ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville, on se prend d’affection pour cette jeune femme douce aimante et pieuse. Dans un premier temps, Jeanne Seymour se destinait à être nonne.

Cependant peu à peu, elle va être indécise, car comme toutes jeunes femmes elle commence à penser à l’amour. On dénote une certaine dualité chez elle tout au moins à moment dans Jeanne Seymour d’Alison Weir.

Ainsi « elle venait de prendre conscience que le monde l’attirait finalement et que malgré tout elle devrait éprouver tous les bonheurs qu’il avait à offrir. Cependant Jeanne Seymour est des plus pieuse et attachée à sa foi. Elle va trouver dans la reine Catherine un modèle « on pouvait vivre dans le monde et n’en être pas moins pieuse ».

Peu après dans ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville le bonheur familial apparent va être mis à mal. Cela semble être une quasi constance dans Jeanne Seymour : la reine bien-aimée d’Alison Weil. Le malheur, la tragédie ne sont jamais vraiment loin. Ils sont toujours prêts à frapper attendant un moment de faiblesse. Plus précisément un tragique secret de famille impliquant la femme d’Edward le frère de Jeanne et un autre membre de la famille.

Face à l’atmosphère au sein de son foyer associé à son désir de voir le monde. Jeanne Seymour a une nouvelle résolution se rendre à la Cour pour y servir la reine ou la princesse. Cette résolution va être l’élément qui va déterminer le reste de sa vie et l’amener à devenir une reine bien-aimée de tous.

Tout au long des premières parties de ce portrait de femme tracé par Alison Weir, on note de multiples figures de mises en garde face au monde impitoyable de la Cour. Ainsi un de ses frères la met en garde « la cour est un endroit où règne l’envie (…). Vous y serez un agneau parmi les loups ». Paradoxalement sa famille est enthousiasmée par son souhait. Pour son père cela serait la place idéale pour trouver un mari.

Cette première partie de ce roman historique proposé par Éditions Hauteville se conclut sur une grande nouvelle. La reine consent avec l’accord du roi à prendre la jeune femme comme demoiselle d’honneur. Puis Jeanne Seymour : La reine bien-aimée d’Alison Weir nous invite à suivre notre héroïne dans « un lieu d’orgueil et d’envie ». Ce titre de cette deuxième partie résume à merveille la Cour.

De nouveau on retrouve une figure de mise en garde émise cette fois par son prieur. Ainsi « je prie pour que la Cour ne vous change point. Ce n’est point un endroit pour les esprits faibles. Protégez bien votre innocence. Du moins vous servez notre très vertueuse reine. Elle est le miroir de la piété et c’est une dame digne ».

Comme nous aurons l’occasion de le voir durant notre lecture de ce portrait de femme tracé par Alison Weir cela décrit parfaitement la très digne reine Catherine. Son plus grand malheur et son plus grand préjudice est de ne pas avoir donné de fils soit de successeur au roi. Cette phrase prendra tout son sens plus tard et sonnera le glas de cette pieuse et bienveillante reine. Ces multiples mises en garde sont dues au fait que Jeanne est une jeune fille innocente, dévouée et pieuse. Elle quitte son bienveillant cocon familial pour l’univers impitoyable de la cour.

Dans un premier temps dans ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville Jeanne Seymour est émerveillée par Londres. Tout au long de ce magnifique portrait tracé par Alison Weir nous avons accès à ses pensées. Celles-ci la rendent plus humaine à nos yeux. Souvent elles nous font ressentir de l’empathie pour cette femme bienveillante et pieuse.

Au début la jeune fille est nerveuse à l’idée de rencontrer la reine. Mais cela ne va pas durer longtemps. Car l’attitude digne et affable de la reine met immédiatement Jeanne à son aise. Elle lui sera et ce jusqu’au bout profondément attachée.

Nous sommes ensuite conviés à la suivre au sein de la Cour. Tous comme elle, nous en apprenons les usages. A nouveau dans Jeanne Seymour : la reine bien-aimée d’Alison Weir on assiste à une figure de mise en garde. Ainsi la responsable des demoiselles d’honneur de la reine Bess la met en garde « les demoiselles de la reine sont tenues d’adopter à tout instant un comportement vertueux et bienveillant ». Cela malgré les pièges de la Cour.

Peu après dans ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville le roi fait son entrée. Celui-ci ne laisse pas indifférente Jeanne Seymour. « Elle est éblouie ! Il lui fait une grande impression ». « Jeanne se prosterna avec les autres parvenant à peine à croire que le roi d’Angleterre était en prière à seulement quelques pas d’elle ». Peu de temps après, le roi la salut. Puis il prend part aux réjouissances avant de s’éclipser.

C’est à ce moment précis de Jeanne Seymour : la reine bien-aimée d’Alison Weir qu’une insinuation teintée de mystère fait référence sans qu’elle ne soit encore nommée à Anne Boleyn : « Elle est encore absente ».

Car comme nous aurons l’occasion de le voir dans ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville les rumeurs, faux semblant et jeux de pouvoir sont nombreux à la Cour. De nouveau au cours du repas durant les festivités elle entend de nouvelles médisances, rumeurs « une autre dame d’honneur aime attirer l’attention : Anne Boleyn ».

S’ensuit une sorte de mise en garde d’une de ses consœurs à Jeanne « vous le rencontrerez suffisamment tôt ». Cependant comme elle aura l’occasion de s’en rendre compte tout comme nous tout n’est pas rose à la Cour loin de là.

Ainsi on note des rivalités entre les demoiselles d’honneur ainsi que de la mesquinerie. Jeanne essaye de se tenir à l’écart des médisances et rumeurs. Cependant la curiosité de jeune femme est titillée. Elle se posait des questions sur « l’absente » : Anne Boleyn.

Peu après dans ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville elle croise la route de celle qui va devenir sa plus grande rivale. Au cœur de la nuit dans le dortoir, Jeanne Seymour est réveillée par un bruit proche. Puis elle distingue une silhouette Anne Boleyn sans doute.

Durant ce passage de Jeanne Seymour : la reine bien-aimée d’Alison Weir la jeune fille nous apparaît innocente et peu familière des intrigues de Cour. Ainsi elle se demande un instant « d’où Anne Boleyn venait ». Cette dernière lors de leur première rencontre ne lui fait pas forte impression « Jeune femme somnolente au teint cireux et au visage fin ». On pourrait être tentés de dire ironiquement qu’elle manque de sommeil.

De nouveau dans ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville le scandale et les échanges de regards hostiles envers Anne Boleyn font rage. Quand Jeanne demande à une de ses consœurs où était allée Anne. « Avec le roi bien sûr ce n’est pas un secret ? Anne à l’œil sur la couronne ». A sa plus grande stupeur Jeanne découvre que la relation entre la reine et le roi n’est qu’une illusion. Ils gardent les apparences. Cependant le roi envisage le divorce.

La jeune femme poursuit « c’est ainsi qu’elle témoigne sa reconnaissance à la reine pour sa bonté en apparaissant et disparaissant à sa guise et en faisant de son mieux pour lui ravir son époux ». De plus Anne Boleyn est consciente de la peine qu’elle lui cause. Face à ces révélations Jeanne regarde Anne fixement en éprouvant un accès d’aversion. « Il était scandaleux qu’une servante pût causer un si grand tort à une maîtresse si gentille et douce ».

Tout comme nous peu à peu dans Jeanne Seymour d’Alison Weir elle ouvre les yeux sur la Cour. Celle-ci est marquée par un parfum de scandale. Tout n’est pas rose. De plus les intrigues de Cour y sont multiples.

Durant les premières semaines, Jeanne se familiarise avec les us et coutumes dans l’entourage de la reine. Elle prend ses repères à la cour. Cependant et ce dès maintenant dans ce livre proposé par les Éditions Hauteville Anne Boleyn hante les pages. Tout commence par des scandales et des ragots sur mademoiselle Anne et le roi.

Peu à peu nous assistons dans Jeanne Seymour d’Alison Weir à l’ascension voire à la grandeur et à la décadence d’Anne Boleyn. Cette fois-ci à travers le point de vue de Jeanne Seymour. Pour en apprendre plus sur Anne Boleyn je vous conseille le tome précédent consacré à cette reine maudite d’Alison Weir. L’ouvrage lui étant consacré nous livre son point de vue. Elle nous y apparaît beaucoup moins sympathique que Jeanne Seymour.

Parallèlement à cela nous sommes confrontés aux malheurs qui frappent la reine Catherine. Celle-ci étant un substitut à sa mère « Après un mois à la cour Jeanne aurait volontier sacrifiée sa vie pour elle ». Cependant le roi a besoin d’un héritier et la reine Catherine ne peut pas lui en donner un. Jeanne tout comme la reine nous apparait douce, dévouées et bienveillante en opposition à Anne qui a tout d’une arrogante d’une arriviste.

Face à ce scandale et aux menaces planant sur Catherine, Jeanne est choquée. De plus, elle ressent de l’empathie pour la reine. De même que de l’affection pour Mari la fille de cette dernière. Cela ne changera jamais.

Cependant même durant ce passage de ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville on note la présence invisible d’Anne Boleyn. Dans un premier temps, dans Jeanne Seymour : la reine bien-aimée d’Alison Weir elle ne veut pas servir Anne. Cela par dévotion envers Catherine et afin de marquer son désaccord.

Paradoxalement Jeanne Seymour est marquée par la tourmente au sein de sa famille et le terrible secret quelle cache. Ce dernier lui permet de s’identifier à Marie ainsi qu’à sa mère. Peu à peu elle commence à ressentir le désir de se marier et commence à se désoler.

La troisième partie de ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville s’intitule « les rivales ». On se doute qu’elle va aborder la rivalité entre Jeanne Seymour et Anne Boleyn. A l’ascension de l’une répond la chute de l’autre.

Ainsi tout au moins au début de cette partie de ce portrait dressé par Alison Weir le destin semble se jouer de Jeanne Seymour. Son père lui a trouvé une place à la cour aux côtés d’Anne Boleyn. La bienveillante reine Catherine lui donne sa bénédiction « il sera plus sage pour vous de servir quelqu’un qui a les faveurs du roi plutôt qu’une reine en disgrâce. Votre père est sage. Il l’a compris ». Ainsi Jeanne part contre son gré. Leurs adieux sont déchirants c’est ainsi qu’elle va tracer son destin.

Nous suivons captivés l’évolution et l’ascension de cette reine bien-aimée dans ce portrait tracé par Alison Weir. Peu à peu dans ce livre proposé par les Éditions Hauteville nous voyons se tracer l’histoire d’amour entre le roi et Jeanne Seymour. Nous sommes témoins des tentatives de séduction du roi. La famille de la jeune femme entre autres encourage cette inclinaison. Car le père y voit un moyen pour s’élever dans le monde.

Elle va tomber sous le charme du roi qui n’a rien perdu de sa superbe. Ce dernier de même est charmé par la fraîcheur, la douceur et la vertu de la jeune femme. Cependant il porte en lui une part d’ombre. Il est colérique et a tendance à s’emporter. Mais il l’aime profondément tout comme son peuple.

Cette dernière sera une reine bien-aimée et bienveillante pour lui comme pour son peuple. Cela même si elle reste attachée à l’ancienne foi en période de révolution religieuse. Ce qui pourrait savourer dangereux.

La quatrième et dernière partie de ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville s’intitule « de l’enfer au paradis ». Cependant le malheur n’est jamais loin et semble parfois prendre la forme d’Anne Boleyn voire plutôt de son ombre qui semble incarner la conscience de cette reine bienveillante mais tourmentée. Nous sommes happés par Jeanne Seymour d’Alison Weir. On suit avec passion et empathie l’intrigue de ce roman historique proposé par les Éditions Hauteville.

Succombez aux charmes délicats et au destin tragique de Jeanne Seymour.

Jeanne Seymour : La reine bien-aimée d’Alison Weir. Collection Les reines maudites. Éditions Hauteville. Prix : 24,95€

Pour plus d’info : https://editions-hauteville.fr/

Rédactrice freelance, Pigiste

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