Oubliez toutes vos idées préconçues sur les Zombis grâce au Musée du Quai Branly
Envoûtant. Déstabilisant. Enrichissant. Dépaysant. Voici les termes qui caractérisent le mieux cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly. Zombis, la mort n’est pas une fin? Nous ouvre les yeux sur ces créatures maintenant quasi-omniprésentes (films, séries, jeux vidéo, livres, comics…).
Cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly revient sur nos idées préconçues. De plus elle nous invite à voyager à travers l’espace et le temps pour connaître l’origine de ce mythe. Des plus visuelle, enrichissante et captivante Zombis, la mort n’est pas une fin? Nous convie à pénétrer au cœur de l’origine de ce mythe entre croyance, vaudou et superstition.
Au cours de notre voyage déstabilisant et envoûtant au cœur de cette exposition temporaire on a l’impression d’évoluer dans un autre univers voire un autre espace temps. Des plus enrichissante Zombis la mort n’est pas une fin ? nous « donne à voir les réalités qui se cachent derrière la fiction et la peur de ces iconiques non-morts ».
Tour à tour surpris, étonné, choqué mais surtout captivé. On plonge au cœur d’un territoire inconnu. Ainsi nous découvrons que contrairement à ce que l’on pensait nous ignorons tout des zombis. Cette mise au point n’est pas sans nous rappeler certains grands classiques de genre dont : Vaudou, White zombie…. Concernant ce dernier au cours de nos déambulations au cœur de cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly nous pourrons en voir des extraits.
Une fois pénétré au cœur de Zombis la mort n’est pas une fin ? Nous voguons en territoire inconnu ou tout au moins énigmatique. Cette exposition proposée par le Musée du Quai Branly « part sur les traces originelles des zombis ». Au fur et à mesure nous sommes amenés à oublier tout ce que nous pensions savoir sur ces êtres effrayants.
En introduction de cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly un texte donne le ton et titille notre curiosité. Ainsi « loin des zombis d’Hollywood, la figure du zombi correspond à un concept anthropologique précis attaché à la culture vaudou d’Haïti. Il se nourrit de trois sources : les religions d’Afrique Subsaharienne, les blessures encore ouvertes de l’esclavage et les savoirs de populations autochtones précolombiennes de la Caraïbe ».
Cette mise en bouche est riche de promesses. De plus, elle nous donne le menu de ce qui va suivre dans ce voyage déstabilisant. Ainsi les thèmes évoqués sont développés tout au long de cette exposition proposée par le Musée du Quai Branly.
De plus Zombis la mort n’est pas une fin ? décrypte en détail ce mythe. Ainsi on apprend que ce thème « recouvre une réalité sociologique complexe entre savoir et fiction ». « On distingue en premier lieu le « zombi classique » à savoir un individu ayant commis des méfaits graves qui se voit jugé et condamné par des sociétés secrètes appliquant une justice magique parallèlement à celle des hommes. On retrouve aussi le zombi « criminel » empoissonné directement et sans procès, le zombi « psychiatrique » et enfin le zombi dit « social » dans le cas de l’usurpation d’identité ».
Une fois le sujet posé, il ne nous reste plus qu’à plonger en immersion totale au cœur de Zombis la mort n’est pas une fin? Cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly est enrichissante, visuelle et interactive. Mais aussi des plus complète, riche, mais pas indigeste bien au contraire on est happé par le sujet.
Zombis la mort n’est pas une fin? nous plonge au cœur du sujet. Ainsi cette exposition s’ouvre si l’on peut dire par une mise en scène à savoir une reproduction grandeur nature d’un sanctuaire vaudou. Celui-ci nous est restitué dans les moindres détails. Au cours de nos déambulations au cœur de cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly nous pouvons l’observer sous plusieurs angles afin de ne louper aucun détail.
Tout au long de zombie nous aurons de nombreuses choses à observer. Il nous faudra être des plus attentifs. Ainsi l’on peut retrouver projeté à nos pieds un symbole représenté sur le sol du sanctuaire. Ce qui permet de l’observer sous toutes les coutures.
Ce souci du détail dans la reconstitution de ce péristyle, sanctuaire donne l’impression que la cérémonie va bientôt commencer ou que les personnes viennent à peine de quitter les lieux. Cette scène colorée, étrange prendra tout son sens tout au long de cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly.
Dans ce lieu on aperçoit entre autres : des objets rituels, des guirlandes, des chaises, des cloches rituelles. Mais aussi plus étonnant, tout au moins pour nous à ce moment, des photos de saints accrochés au mur. Au fur et à mesure de notre voyage au cœur de l’inconnu et de l’étrange on verra que le vaudou et les saints / religions sont liés.
Dès cet instant notre intérêt est déjà happé par cette mise en scène riche de promesses. De plus elle titille notre curiosité. On a qu’une envie en savoir plus. Comme toujours avec le Musée du Quai Branly cette exposition temporaire est riche, minutieuses, envoûtante et captivante. Notre intérêt, notre regard sont attirés par mille et un médias, objets. Ceux-ci nous plongent en immersion totale au cœur du sujet.
Zombis vous avez dit zombis ? le Musée du Quai Branly nous invite à voir au-delà du zombi hollywoodien « condensé horrifique des angoisses d’une mort contagieuse ». Au cours de nos déambulations dans Zombis la mort n’est pas une fin? on vogue entre religion, superstition et culture. Nous voyageons au cœur de l’histoire.
Ainsi nous sommes conviés à faire notre première escale en Haïti. On y apprend que le « vaudou haïtien est une religion à part entière, mais aussi une culture, une façon de vivre et de donner du sens au monde ». Entre tableaux, dessins préparatoires, sculptures et autres objets on pénètre au cœur de ces croyances, de cette culture mêlant superstition et religion.
Cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly des plus enrichissante nous envoûte de plus en plus. De même ce péristyle que nous avant vue dès l’entrée de Zombis la mort n’est pas une fin? se dévoile de plus en plus au cours de notre visite.
Ainsi on apprend que dans « les sanctuaires (péristyles) autour d’un pilier central le vaudou organise tous les actes quotidiens. De plus ses traditions se transmettent de génération en génération depuis les premiers esclaves débarqués sur l’île de la Caraïbes au 16e siècle ». En plus de revenir sur les idées reçues concernant les zombis cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly s’intéresse au vaudou et à l’origine tout au moins des zombis.
Tout au long de nos déambulations on va de découverte en découverte notre vue, notre ouï sont frappés par divers média et sont entraînés au cœur du sujet. Ainsi nous apprenons que le vaudou est composé d’une multitude de divinités et d’esprit.
Nous sommes amenés à faire plus amples connaissances avec ces derniers que nous pourrons observer à travers de multiples illustrations. Plus étonnant on découvre que « toutes les divinités du panthéon vaudou ont un équivalent catholique romain ».
Comme nous avons pu le voir à l’entrée de Zombis la mort n’est pas une fin ? « Dans l’enceinte des sanctuaires (péristyles) on trouve souvent accroché aux murs des images pieuses (…) imprimées en couleur qui figurent les doubles catholiques des divinités vaudou (…) ». De plus on apprend que ceux-ci entrent « périodiquement en communication avec les adeptes en les « chevauchant » lors des rituels ». A travers une série de photo on peut observer une cérémonie vaudou.
Un pan de mur de cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly est dédié au Loas (divinités du Vaudou Haïtien). A chacune d’elle est associé son nom, une courte biographie et son symbole rituel.
Parmi ceux-ci on peut citer le célèbre Baron Samedi. Nous avons pu le voir sous multiples formes au cinéma, dans les séries…. C’est « le concierge des défunts et chef de la famille des Guedes ». Il conduit les morts vers l’au-delà. Le Baron Samedi a de multiples aspects.
S’ensuit une courte description. Il est des plus élégant. On note des détails des plus symbolique. Ainsi ses lunettes avec un verre cassé représentent la frontière entre la vie et la mort. De plus le coton dans ses narines renvoi a en rituel, pratique sur les cadavres. Le Baron Samedi envoi ses sorts par l’intermédiaire des abeilles. Ce qui n’est pas sans nous rappeler le célèbre Candyman.
De plus il ne faut pas oublier qu’à chaque divinité du vaudou est associé un saint catholique lui correspondant. Ainsi pour le Baron Samedi on peut citer : San Elias del Monte y Carmelo, Saint Martin de Porres et Saint François d’Assises. A ses côtés nous retrouvons son épouse Maman Brigitte (le Loa de la mort) et les autres divinités vaudou. Celles-ci prennent corps à travers de multiples médias : peintures, sculpture et autres œuvres.
Au cours de nos déambulations dans cette section de Zombis la mort n’est pas une fin ? nous sommes conviés à découvrir cette culture, cette croyance. Cela à travers divers objets rituels (croix vaudou, collier rituel, tambour rituel), mais aussi des peintures voire des photos.
De plus tout un pan de mur de cette exposition proposée par le Musée du Quai Branly sont exposées différentes tenues rituelles vaudou. Celles-ci vont d’une magnifique robe blanche brodée à des tenues plus colorées voire des redingotes alliant noir et violet. Toutes sont exposées côte à côte. Ainsi nous pouvons les observer en détails.
Peu à peu dans Zombis la mort n’est pas une fin? nous pénétrons dans un univers déstabilisant, étrange, mais indubitablement captivant. Ainsi nous apprenons qu’on « compte une dizaine de sociétés secrètes de vaudou haïtien (…) ». Chacune ayant ses spécificités.
Parmi celles-ci on peut citer la société secrète Bizango. « Celle-ci joue un rôle justicier à la fois préventif et curatif. C’est elle qui est traditionnellement chargée de créer les zombies. Leur puissance tiens à leur discrétion et au mystère qu’elle laisse planer sur leur véritable dangerosité ».
Nous sommes ensuite conviés dans cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly à observer des fétiches. Cependant bien que leur aspect soit inquiétant voire dérangent, ils « sont davantage destinés au marché de l’art ».
Ceux que nous pouvons observer porte les couleurs de cette société secrète à savoir le rouge et le noir. De plus ils sont munis d’objets renvoyant à la dangerosité. L’un d’eux tient des ciseaux. De même «la canne qu’il tient symbolise la puissance ». Tandis que les miroirs qui les recouvrent « servent à capter la lumière et à repousser symboliquement les mauvais sorts éventuels ».
Âmes sensibles s’abstenir. Une mise en garde se trouve à l’entrée d’une salle où sont regroupés dans une atmosphère angoissante plusieurs de ces fétiches. Ceux-ci sont faits à partir d’élément divers (crâne humain, tissus, bouteille, jouet d’enfant…).
Certains de ces fétiches auraient servis durant des rituels. De plus on apprend qu’ils « sont présents dans les temples et dans les sanctuaires avec une fonction de protection et d’action comme lanceur de sortilège ».
Cette exposition proposée par le Musée du Quai Branly n’a pas fini de nous surprendre. Ainsi la section consacrée aux cimetières en Haïti comporte une reproduction, mise en scène de ce lieu central. Durant cette section de Zombis la mort n’est pas une fin? on apprend que ces cimetières « sont les lieux où la religion et la culture vaudou sont les plus actives de jour comme de nuit. La surface des sépultures est couverte d’offrandes ou de sortilèges disposés par les prêtes ou d’autres initiés ».
Une section de cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly nous transporte au cœur de ce cimetière. Ce dernier est reconstitué de façon minutieuse. Ainsi nous pouvons l’observer à distance raisonnable sous toutes les coutures.
De plus on apprend que « les funérailles s’enchaînent toute la journée. La nuit certains sorciers viennent piller les sépultures pour récupérer des restes humains et objets funèbres ou « lever les zombies » (c’est-à-dire les sortir de terre)».
Au fil de cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly nous sommes troublés, ébahis, mais surtout envoûtés. Nous sommes confrontés à des croyances où se mêlent magie, superstitions, religion voire sorcellerie…. Le tout à travers une exposition vivante et immersive qui nous invite à nous interroger. Notre regard sera happé par différents objets (poupée vaudou, objet rituel…).
Peu après dans Zombis la mort n’est pas une fin? nous entrons réellement dans le vif du sujet entre « sortilège et zombification ». Nous sommes amenés à découvrir le processus de zombification. Ce dernier suit une organisation précise. On y apprend entre autres que « le concept des zombis dépasse le cadre de la chimie et fait intervenir tout un système de croyances et de traditions ».
Ceux-ci sont passés en revue dans cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly. Plus étonnant nous sommes conviés à être les témoins de 8 histoires de zombis. Celles-ci sont ponctuées : d’articles, d’extraits d’interviews, de documentaires, de photo….
Puis les racines des zombies sont ensuite abordées. Ce voyage dépaysant nous invite en Afrique subsaharienne, puis à suivre la route de l’esclavage. « Celles-ci on fait se rencontrer ces civilisations et ces croyances ».
Enfin nous sommes amenés à faire connaissance avec « les populations autochtones de l’arc des Caraïbes. Dont la tradition rapportait qu’ils savaient maîtriser et utiliser (les poisons, les toxines, stupéfiants, drogues…) ».
Comme toutes les sections de Zombis la mort n’est pas une fin? notre regard est captivé par différents objets (amulettes, costumes…). Ceux-ci nous plongent au cœur de l’histoire et des racines des zombis. Cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly se conclut en beauté avec « la vague mondiale des zombis ».
On y découvre que dès les années 1950 les zombies envahissent si l’on peut dire le monde. Ainsi « les zombis vont échapper aux codes symboliques et anthropologiques du vaudou haïtien et deviennent internationaux ». Cependant « hors de tout contexte religieux et judiciaire, ils vont plutôt représenter la peur fantasmée, la phobie d’une mort contagieuse ».
Dans cette section de Zombis la mort n’est pas une fin? nous les voyons se décliner sous plusieurs formes. Parmi celles-ci on peut citer : des comics, des livres, des affiches de films, photos de films. En conclusion et pour mon plus grand honneur on peut visualiser des extraits ou plutôt bande-annonce de films. Dont je dois avouer j’ai vu la majeure partie.
Cette exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly nous ouvre les yeux sur ces créatures mystérieuses et angoissantes. De plus elle nous invite à réfléchir, nous interroger ainsi qu’à découvrir les racines des zombies.
Je vous convie une fois votre visite de cette exposition temporaire finie à déambuler au cœur de la collection permanente du Musée du Quai Branly. Celle-ci comporte milles et unes merveilles et curiosités qui sauront vous séduire et captiver votre attention. L’idéal serait de consacrer une demi-journée à cette visite ainsi qu’au Musée du Quai Branly pour en profiter pleinement.
Faîtes plus ample connaissance avec les zombis et leurs envoûtantes racines grâce au Musée du Quai Branly.
Zombis la mort n’est pas une fin? Exposition temporaire proposée par le Musée du Quai Branly jusqu’ au 16 février 2025
Pour plus d’information : https://www.quaibranly.fr/fr/