Prenez part à une aventure tout à la fois épique et loufoque avec la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau

Il était une fois une reine aussi belle que maléfique et son machiavélique cousin. Tous deux complotent pour prendre le pouvoir. Ils tuent le roi, mais découvrent que le seau royal est entre les mains de sa fille la princesse.

Face à cette nouvelle, ils décident donc de la traquer. Pour faire face à cette menace ainsi que pour venger son père la princesse va partir en quête du livre du Yin. Ce dernier doit lui enseigner un Kung Fu d’une grande puissance. Cet objet devient de même l’objet de convoitise du duo maléfique.

Cet ouvrage se trouve dans une grotte gardée par trois monstres. La princesse sera secondée dans sa mission et sera amenée à faire de multiples rencontres haut en couleur. Arrivera-t-elle à contrecarrer les plans d’Ouyang Feng et de la reine?

Magistrale. Rafraîchissante. Hilarante. Voici les termes qui caractérisent le mieux La légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau. Carlotta Films nous offre l’opportunité de découvrir au cinéma cette œuvre inédite en France dans une version 2K restaurée.

Dans cet hommage délirant et décapant aux films d’arts martiaux nous retrouvons en total contre-emploi les plus grandes stars hongkongaises. Parmi celles-ci on peut citer : Tony Leung Chiu-wai, Leslie Cheung, Brigitte Lin, Maggy Cheung, Tony Ka Fai Leung…

Cette parodie épique et culte la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau parodie l’épopée lyrique de Louis Cha : la Légende du héros chasseur d’aigle. Ce film distribué par Carlotta Films s’ouvre telle une pièce de théâtre avec un rideau rouge associé à une voix-off. Celle-ci introduit l’intrigue.

Le film commence au cœur de l’action. Ainsi on apprend « Ouyang Feng un proche du roi a une aventure avec sa cousine la reine ». Tous deux décident de prendre le pouvoir. La scène se déroule devant nos yeux émerveillés.

Bien que La Légende d’aigle chasseur de héros de Jeff Lau soit une parodie les combats n’en sont pas moins extraordinaires et chorégraphiés de façon magistrale. De même les combats sont d’une grande virtuosité. Cependant les bruitages tout comme les mimiques sont parfois des plus exagérés collant ainsi à merveille à la parodie. De plus on observe des couleurs flamboyantes tout semble « larger than life ».

A noter le brio du réalisateur et du montage, il maîtrise autant les codes des films d’arts martiaux qu’il ne les détourne. Cela transparaît entre autres par la vitesse accélérée des combats, le rire de hyène de Ouyang Feng. Mais surtout par certaines séquences et attaques dont celle du « crapaud » de ce dernier.

En grande amatrice de Jacky Chan, des Monty Python, mais aussi de Stephen Chow et des excellents Crazy Kung-Fu, Shaolin Soccer. J’ai succombé à la douce folie de La légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau.

Rien de plus normal à cela car ce film distribué par Carlotta Films appartient lui aussi au genre du « mo lei tau ». Ce dernier est souvent associé à Stephen Chow. Il signifie littéralement « sans queue ni tête ». « Ce genre comique contemporain se distingue par son goût décalé de l’absurde des dialogues, débordants de jeux de mots et non-sens aiguisé de la satire s’attaquant aux normes sociales, morales et sexuelles qu’aux attentes en termes de scénario ou aux conventions cinématographiques ».

Tout au long de ce film distribué par Carlotta Films Jeff Lau pastiche avec brio entre autres le genre du wu xia pian. Cela avec maestria à travers des combats parodiques, mais surtout magistraux d’une grande virtuosité.

Ainsi le début de la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau commence par une scène de combats magnifique. Celle-ci illustre le soulèvement de Ouyang Feng et de sa complice. C’est une lutte à mort contre le roi.

Les bruitages sont exagérés. Cependant la maîtrise des gestes est exceptionnelle. Celle-ci rappelle le style des films d’arts martiaux dans un style décalé, amplifié. Ainsi durant ce passage de ce film proposé par Carlotta Films, au moment où la tension dramatique est à son comble. Le roi est acculé et menacé des pires tortures. Nous assistons à un gag à répétition hilarant.

Puis la menace se précise. La musique se fait angoissante. Sous la torture le roi finit par avouer que c’est sa fille qui détient le sceau royal. De plus on apprend qu’elle le protège grâce à son Kung Fu. Ce qui pour nous est des plus prometteur.

Tout au long de la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau on note le brio du réalisateur et du montage. Ainsi à l’évocation de cette dernière on voit un raccord, fondu-enchainée d’une jeune femme que l’on devine être la princesse. Elle tire à l’arc. La princesse est suivie par une troupe de femmes.

Tout à coup dans ce film distribué par Carlotta Films la musique se fait dissonante. S’ensuit un plan sur la princesse celle-ci s’interroge « où est-il ? ». A sa plus grande surprise tout comme à la notre, au plan suivant le ciel est envahi d’une pluie de flèches. Le cheval rue la jeune femme hurle.

A ce moment ces suivantes passent à l’action. La scène d’une grande virtuosité est à couper le souffle. Ainsi elles interceptent au vol les flèches. Puis elle forme un écran de protection autour de la princesse. Cependant tout au long de la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau nous allons de surprise en surprise, d’éclats de rire en souffle retenu. Ainsi on assiste à un plan déstabilisant reposant entre autres l’usage de l’accéléré.

Tout à coup le rire de hyène entendu précédemment retenti. Ce dernier est associé au plan d’un homme qui semble survoler ou marcher à vive allure sur la cime des arbres. S’ensuit une alternance de plans. C’est Ouyang Feng qui fait une entrée remarquée. Ce dernier est accompagné d’hommes de main. Au plan suivant la reine fait une majestueuse entrée des plus aérienne.

Ce passage de ce film distribué par Carlotta Films nous est restitué à travers une alternance de plans. Dans une sorte de face-à-face opposant le bien contre le mal. La tension est palpable. Cependant il ne faut pas oublier que la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau est une parodie. Les gags, le côté décalé sont quasi omniprésents.

Ainsi la princesse s’exclame face à cette menace « heureusement je maîtrise le Kung Fu… ». Cependant une de ses suivantes la met en garde « Vous n’êtes pas encore prête ». Ce à quoi la princesse rétorque « ça va, recule ».

A cet instant dans ce film distribué par Carlotta Films nous retenons notre souffle prêt à l’action, mais surtout aux fous rires. Ainsi le combat va commencer. On assiste à une alternance de plans avec d’un côté Ouyang Feng et la reine et de l’autre la princesse et ses suivantes.

Dans un premier temps, face à la gestuelle des plus surprenante de la jeune femme. La reine est étonnée. Puis inquiète quand la princesse lance son attaque tsunami. Par moment on a tendance ne serais ce qu’un court instant à oublier qu’il s’agit d’une parodie. Cependant l’absurde n’ai jamais loin dans la Légende de l’aigle chasseur du héros de Jeff Lau.

Ainsi au plus grand étonnement de la princesse et au notre rien ne se passe. La séquence nous est restituée à travers une alternance de plans. Face à cet échec Ouyang Feng et la reine éclatent de rire. Ils se moquent d’elle « ce n’est pas une attaque mystique mais humoristique ».

Cependant au bout de la troisième tentative la musique se fait dissonante. On assiste à une mutation du réalisme. Ainsi on discerne de la fumée voire une brume verte. Les branches des arbres bougent. Puis la reine est projetée au sol.

Au plan suivant nous voyons un plan sur son visage crispé. Tandis qu’elle s’écrit « aïe ». Cela m’a rappelé les films de Jackie Chan. Dans ceux-ci on voit parfois les combattants se dissimuler pour se tordre de docteur. Ce qu’on ne voit pas dans les classiques films d’arts martiaux.

Bien que les bruitages soient amplifiés voire exagérés les combats au cœur de ce film distribué par Carlotta Films sont d’une grande virtuosité magnifiquement chorégraphiés. Cependant le côté décalé est toujours présent. Ainsi durant cette séquence d’un coup le combat opposant les soldats des deux camps s’arrête. Tous restent immobiles. Puis les femmes s’éloignent les hommes restent un court instant immobiles. Puis ils s’écroulent terrassés.

Dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau l’action et la parodie s’allient avec maestria. Cela dans le pur style du mo lei tau. Ainsi peu après Ouyang Feng va exécuter son attaque du crapaud. Le style de cette dernière n’est pas sans nous renvoyer entre autres aux œuvres de Stephen Chow dont les cultissime de Crazy Kung-Fu et Shaolin Soccer.

Au même moment la reine passe aussi à l’attaque. Pendant ce temps la princesse galope à vive allure vers sa destination ou plutôt sa quête voire sa mission. A savoir « allez trouver votre maître sur le mont (…) ». Cela nous rappelle en quelque sorte le voyage initiatique des contes.

Cependant dans ce film distribué par Carlotta Films les fous rires sont multiples. Ainsi nous voyons le duo d’enfer emporté par l’élan de leurs virevoltantes attaques. Ils finissent par se percuter. De nouveau dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau la princesse lance son attaque tsunami. Cette scène nous est restituée à travers une alternance de plans. On voit les branches bouger et à nouveau l’étrange fumée.

Au plan suivant nous apercevons Ouyang Feng. Des plus inquiet, il se demande sur qui cela va encore tomber. A ces mots on voit un plan sur la reine. Celle-ci est un peu déboussolée après le choc. Cette dernière s’exclame « ce n’est pas si terrible ».

A travers une alternance de plans nous apercevons Ouyang Feng. Ce dernier la met en garde. Mais trop tard on voit de nouveau une explosion. Puis la reine est encore projetée dans les airs. A nouveau nous sommes confrontés à une figure de gags à répétition.

Peu après dans ce film distribué par Carlotta Films Ouyang Feng et la reine se lamentent. La princesse disposant d’un cheval magique, il sera difficile voire impossible de la rattraper. Afin de trouver une solution, tous deux décident de se rendre chez une sorcière.

La séquence qui suit dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau est hallucinante, absurde. Dans le rôle de la sorcière nous avons le bonheur de retrouver Maggie Cheung ( Heroic Trio, Executionners…).

De nouveau dans ce film distribué par Carlotta Films, la scène nous est restituée à travers une alternance de plans. Au lieu de leur donner des bottes de 7 lieux, elle leur donne ses rutilantes bottes volantes invisibles (argentées). Ces dernières sont ornées d’ailes. A leur vue, Ouyang Feng est des plus dubitatif.

De nouveau dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau on assiste à une figure de mise en garde « Ne touchez pas les ailes ». Cependant comme cela est souvent le cas, il n’en est pas tenu compte. Et c’est encore la reine qui en fait les frais. Ainsi dès que la reine touche aux ailes. Cette dernière disparaît à vive allure.

Pour se racheter la sorcière donne à Ouyang Feng des abeilles tueuses. Au plan suivant de ce film distribué par Carlotta Films la reine revient décoiffée et débraillée. Elle s’exclame « Bon sang qu’elles sont rapides ». Peu après dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau nous retrouvons la princesse. Cette dernière galope vers sa destination. En parallèle, on voit Ouyang Feng volant chaussés des bottes ailées.

A partir de cet instant dans ce film distribué par Carlotta Films nous assistons à plusieurs intrigues décalées. Celles-ci vont finir par se rejoindre. Comme toujours l’absurde, l’humour et le côté décalé ne sont jamais loin, tout comme les situations cocasses.

Ainsi tandis qu’elle chevauche la princesse croise la route d’un homme qui vole. Tous deux échangent un regard. Puis ils reprennent leur route. Ce dernier Botong se pause. Il est rejoint par ses disciples. Ce rôle est joué par une femme. Le cinéaste s’amuse à jouer sur cette ambiguïté.

S’ensuit dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau une scène des plus hilarante. Peut après on aperçoit une explosion. Un autre homme fait son entrée et se vautre lamentablement. Puis, il s’exclame « heureusement personne ne m’a vu ». Il s’agit de Wang Chungyang. Peu après, il va se servir de sa voix de 1000 km pour appeler Botong.

S’ensuit dans ce film distribué par Carlotta Films une alternance entre les différents protagonistes. Ainsi nous retrouvons Botong et ses disciples. La voix de Wang Chungyang leur parvient. Pendant ce temps, on voit la princesse chevauchant et parallèlement Ouyang Feng voler.

Quand tout à coup, il rencontre un problème technique. Une de ses bottes fait des étincelles. A cet instant Wang Chungyang s’écrit « je suis invincible désormais ». Il aurait mieux fait de se taire. Ouyang Feng se débarrasse de sa botte. On entend un bruit de chute amplifié.

Cependant il ne faut pas oublier que nous sommes face à une parodie et Jeff Lau fait tout pour nous le rappeler en usant de mille et uns subterfuges des plus habiles. Wang Chungyang jette un coup d’œil en l’air. Peu après on entend un cri de douleur. Puis nous l’apercevons une botte plantée dans le crâne. Ce dernier s’écrit « quelle mort ridicule ? ».

Décidément Jeff Lau avec ce film distribué par Carlotta Films est décidé à nous faire mourir de rire. Ainsi nous discernons au premier plan la princesse à cheval. Puis en arrière-plan Ouyang Feng en train de chuter tout en s’écriant « atterrissage d’urgence » suivi par une énorme explosion. Peu à peu dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau, les différents protagonistes vont se croiser. De même les différentes intrigues vont n’en former qu’une.

Tout au long de ce film distribué par Carlotta Films nous sommes dans le royaume de l’absurde et de la virtuosité des combats. Le tout mené d’une main de maître par Jeff Lau. Les quiproquos et situations invraisemblables sont multiples. On a à peine le temps de reprendre notre souffle que nous sommes pris d’un nouveau fou rire.

Ainsi la route de la princesse va croiser celle de Wang Chungyang. Elle découvre ce dernier allongé au sol. Ce dernier se redresse et s’écrit « bon sang qu’elle migraine ». La botte est toujours plantée dans son crâne. Quand la princesse s’enquiert de sa santé « je prends un peu l’air » répond Wang Chungyang.

Peu après dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau nous découvrons Ouyang Feng dans les branches d’un arbre. Ce dernier a bloqué sa chute. Parallèlement, on voit la princesse partir au galop avec la botte et étonnamment le kimono de Wang Chungyang.

Sur son chemin, elle croise la route de Botong. Ce dernier la croit responsable de la mort de Wang Chungyang. C’est l’un des nombreux quiproquos, nœuds de l’intrigue qui émaillent ce chef d’œuvre hilarant. Botong se donne pour mission « en tant que veuve elle veut le venger ».

Peu après dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau nous sommes confrontés si l’on peut dire à un nouvel arc narratif tout aussi décalé. La séquence est des plus absurde et hilarante. Nous faisons connaissance avec Duan un jeune homme.

Il s’entretien dans le Temple du dragon avec son grand-père. Ce dernier lui prédit que l’amour le rendra immortel.Tout en lui donnant quelques indices pour retrouver l’être aimé. Il va donc se lancer dans cette quête loufoque. Tout au long de ce film distribué par Carlotta Films notre héroïne fera de nombreuses rencontres haut en couleur. Celles-ci seront émaillées comme toujours de quiproquos et situations absurdes.

Non content de parodier le genre du wu xia pian Jeff Lau excelle dans le genre en s’attaquant aux films romantiques et aux comédies musicales le tout avec brio. Ainsi le chemin de la princesse va croiser la route d’un couple. Dont l’homme Yaoshi n’est pas insensible à son charme. Il va la seconder. En même temps, sa copine elle est la seule femme qu’il connaisse.

Finalement la princesse arrive à rencontrer son maître. Ce dernier lui donne une nouvelle mission à accomplir dans ce voyage initiatique. Ainsi il lui dit de trouer le livre de Yin pour maîtriser le Kung Fu. Cependant dans ce film distribué par Carlotta Films on assiste à une autre figure de mise en garde « de nombreuses personnes sont morte on le cherchant ». Durant cette séquence Yaoshi se livre à des pitreries derrière le dos du maître. Leur prochaine étape la grotte des Os Blancs.

De nouveau dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau nous plongeons au cœur de l’absurde. La copine de Yaoshi jalouse de la princesse les a suivi. Cette dernière rentre en action, bien décidée à tuer sa rivale.

Décidément la princesse sait se faire des ennemies et cela bien malgré elle. Ainsi la femme lance un projectile. Cependant la princesse se baisse. C’est le maître qui se prend le projectile en pleine tête. A nouveau on assiste dans ce film distribué par Carlotta Films à un gag à répétition. L’aventure va commencée.

En pénétrant au cœur de cette œuvre nous pénétrons dans le royaume de l’absurde, de la surenchère et de la parodie. Ainsi nous serons amenés à croiser l’orgueilleux chef des bandits « Je suis le plus beau (…) ». Face à l’amie de Yaoshi, il succombe à son charme. Cependant cette dernière le rejette. Face à cet affront, le chef des brigands décide de se suicider en se jettent d’une falaise.

Décidément dans la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau les rebondissements sont multiples tout comme les situations rocambolesques. Ainsi alors qu’Ouyang Feng peine à remonter littéralement la pente. Le chef des bandits le percute en voulant se suicider. Ils tombent tous les deux.

Peu après le mélancolique chef des brigands lui demande de le tuer. Cependant ses réflexes sont des plus acérés tout comme son instinct de survie. Ce qui donne lieu à des combats majestueux, mais aussi décalé dont finalement Ouyang Feng fait les frais. Tout ce qu’il tente se retourne contre lui.

Finalement Ouyang Feng s’avoue vaincu. Il doit aller voir un médecin. Cependant le chef des brigands ne le lâche pas. Car il n’a pas confiance. Ainsi il rappelle à Ouyang Feng qu’il a promis de le tuer. Puis il lui emboîte le pas pour être sûr qu’il tient sa promesse.

Pendant ce temps la princesse et Yaoshi s’aventurent dans la grotte des Os Blancs. Dans la Légende de l’aigle chasseur de héros aucun genre n’échappe à la parodie. Ainsi le réalisateur s’attaque aussi au fantastique et à l’horreur.

Ce passage qui pourrait être synonyme de terreur et de tension est riche en fou rire. Ainsi Yaoshi s’amuse à faire peur à la princesse. Peu après il croit la trouver pour lui faire de nouveau peur. Mais Yaoshi a la surprise de voir un monstre ou plutôt un gorille. C’est l’un des gardiens de cette grotte.

La scène nous est restituée à travers une alternance de plans. Tous les deux sont morts de peur et s’enfuient en courant. Finalement Yaoshi tombe sur la princesse. Il lui déclare « j’ai vu un monstre ». Cette dernière reste dubitative.

Parallèlement dans ce film distribué par Carlotta Films, le gorille rejoint ses deux acolytes. Les deux autres monstres ressemblent à un dinosaure et à un gros oiseau. Tous trois sont fous de terreur et hurlent en apprenant que le gorille a vu un homme. Ce passage de la Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau est tout bonnement absurde et hilarant.

Finalement tous les protagonistes et intrigues vont se rejoindre. Cela donne lieu à encore plus de situations absurdes, rocambolesques entre les Monty python et Stephen Chow. Le tout associé à des combats magnifiques.

Ce film distribué par Carlotta Films est rafraîchissant et magistral. Il s’adresse aussi bien aux fans d’arts martiaux qu’à ceux d’humour potache. On ne s’ennuie pas un instant. Nous avons à peine le temps de reprendre notre souffle entre deux fous rire.

De plus le casting 5 étoiles pris à contre-emploi se donne corps et âme à cette œuvre exceptionnelle. On ne peut qu’être d’accord avec Carlotta Films «la joie manifeste des comédiens à l’écran se révèle incroyablement communicative ». Tous s’amusent et nous amusent dans cette parodie virevoltante et exceptionnelle des plus hilarante.

Préparez-vous à mourir de rire en prenant part à La légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau

La Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeff Lau avec Maggie Cheung, Leslie Cheung, Tony Leung Chiu-wai… distribué par Carlotta Films. Durée : 103 min.

Pour plus d’info : https://carlottafilms.com/